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Si la demande paraît toujours supérieure à l’offre en matière de logement, c’est parce que les dossiers déposés au niveau des services concernés n’ont pas été étudiés convenablement, de l’avis du chef de daïra de Aïn Bessem.
C’est pourquoi, deux importantes mesures ont été prises pour le traitement rationnel des dossiers : l’établissement d’un fichier pour savoir si le bénéficiaire ouvre ou pas à un logement et le tri de ces mêmes dossiers par la brigade d’enquête constituée à cet effet, pour « orienter » la demande vers le type de logement souhaité. Le fichier renferme un ensemble de données concernant les bénéficiaires de toutes formes d’aide de l’Etat dans le domaine du logement. En le compulsant, le service chargé de traiter le dossier du futur bénéficiaire d’une aide ou d’un logement vérifie ainsi l’éligibilité à ce droit du demandeur. En tenant à jour et convenablement ce dossier et en faisant un tri rigoureux des demandes vers la forme d’aide ou de formules d’acquisition du logement désiré, on arriverait, selon la méthode de travail du chef de daïra de Aïn Bessem, à satisfaire toutes les demandes. Pour l’heure, celles-ci ont atteint 5100 dans les trois communes que la daïra chapeaute : 4000 demandes pour Aïn Bessem, 600 pour Aïn Laloui et 500 pour Aïn El Hadjar. Sous le slogan un peu pompeux de « Guerre à l’habitat précaire », une opération de relogement qui sera lancée prochainement par la daïra comportera l’attribution de 30 logements sociaux à Aïn El Hadjar, 50 à Aïn Bessem et 30 à Aïn Laloui. A propos des 50 logements sociaux de Aïn Bessem le responsable de la daïra donne libre cours à son embarras : « A qui attribuer des F1, s’agissant des familles nombreuses dans cette opération ? » L’autre point soulevé au cours de notre entretien avec ce responsable a trait au vide juridique constaté par lui, pour engager des poursuites à l’encontre de ceux qui ayant bénéficié de logements sociaux les sous-louent à d’autres. A son sens, la mesure qui fait passer le logement participatif (LSP) de 80 millions à 140 millions, par exemple, et où l’Etat participe à hauteur de 50 millions en laissant le reste à la charge du bénéficiaire, n’a de raison que de décourager les spéculateurs qui avaient jeté leur dévolu sur cette formule exploitée éhontement aux dépens des bourses modestes.
El Watan > Ali D. > 11 janvier 2005
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