Menu de cette page : / This page’s menu:
En l’absence de piscines, cap sur le barrage Lakehal. Situé à quelques encablures seulement de la ville de Aïn Bessem, ses abords ne désemplissent pas en ces journées caniculaires. Bravant l’interdit, ces enfants, en mal de fraîcheur, font fi des dangers. L’essentiel est de «piquer» une tête. Pour dissuader ces «baigneurs du dimanche», les responsables ont pensé désigner quelques gardiens. Mais l’important flux fait que leur surveillance semble emportée par les «ressacs» qui écument les jours gris.
La grande bleue est derrière le lointain horizon. «A défaut de piscine, on vient ici. La plage, c’est loin et on ne peut pas y aller tous les jours alors le barrage, c’est tout près et on peut même y attraper de la carpe» dira un homme d’un certain âge rencontré le soir au bord de l’eau. 40° à l’ombre. La tentation est forte. Les moyens font défaut. Quête de fraîcheur.
Pour beaucoup, le barrage devient le lieu privilégié de repos et de détente. Les soucis quotidiens mis de côté. «Chaque soir, après le travail, je viens ici parfois avec mes deux enfants dans le but d’échapper au stress de la ville mais pas pour me baigner et je ne laisse pas mes enfants le faire. C’est profond et dangereux», explique un père de famille la cinquantaine bien entamée. Cela dit, et vu les risques que cela représente, en aucun cas la baignade ne peut être permise dans les eaux du barrage. Chaque année, des victimes sont recensées.
Aussi, les autorités se doivent de penser à mettre en place les infrastructures adéquates, telles que des piscines en mesure d’accueillir le flux des baigneurs qui se comptent par milliers durant la période des chaleurs.
L'expression > 24/07/07 > A. SEBAÂ
Ain-Bessem.com © 2007
Artiphp 4 XXL © 2001-2006 est un logiciel libre distribué sous licence GPL.
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !