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D’une capacité de 92 lits, l’établissement public hospitalier de Aïn Bessem, dans la wilaya de Bouira, englobe un personnel de 200 employés, dont 15 spécialistes, 12 généralistes et 137 paramédicaux, répartis sur les différents services confinés dans des locaux exigus, composés de 2 salles de consultation, une salle de radiologie dotée d’une radio mobile, une salle de soins et une pour le plâtre.
Notre virée sur les lieux, nous a permis de constater de visu qu’une nette amélioration est enregistrée au niveau des différents services de l’EPH. Un nombre important de malades sont présents au niveau du service des urgences. Le chef de service, rencontré sur place, explique que cette situation est due au fait que certaines polycliniques situées dans les différentes localités ne disposent pas d’un service d’urgence, notamment celui relatif à la maternité, de la médecine avec ses spécialités, de la pédiatrie et de la chirurgie générale.
Le directeur-adjoint de l’EPH dira que le service des urgences enregistre une moyenne de 200 malades durant la journée. Au service des admissions, médecine interne, interrogé, un diabétique dira « à mon arrivée, il n’ y avait pas de médecin, j’ai attendu jusqu’à 9h pour être pris en charge ». Les responsables de l’hôpital expliquent : « Nous avons reçu plus de 60 urgences jusqu’à midi mais sans que les malades comprennent la différence entre les soins et les urgences, face à cela les médecins, veillent à ce que le patient soit pris en charge ». Un autre service qui a également connu une amélioration remarquable, celui du néonatal qui dispose actuellement de tous les moyens nécessaires, six couveuses et une table chauffante, cela en vérifiant que les nouveaux-nés se portent bien auprès de leurs mamans après la photothérapie pour ictère. Ledit service dispose de 3 pédiatres.
Par ailleurs, l’EPH de Aïn Bessem sera renforcé, selon les responsables du secteur, de nouvelles structures, à l’image d’un bloc opératoire dont les travaux sont en cours d’exécution. L’enveloppe dégagée pour ce projet est de 7 milliards de centimes. Composé de trois salles d’opérations dont une pour la traumatologie, la gynécologie et la chirurgie générale ainsi qu’une salle de réanimation d’une capacité de six lits. Le directeur de l’EPH affirme « le futur bloc opératoire de notre établissement sera le seul qui sera doté d’un scialytique plafonné au niveau de la wilaya de Bouira, aussi que pour le matériel mis en place qui est d’une haute gamme ». D’autre part, le secteur de la santé au niveau de cette ville est renforcé aussi par l’ouverture d’un centre d’hémodialyse qui recevait 23 patients de la daïra. Il est doté de six générateurs avec un corps médical bien structuré permettant ainsi un séjour agréable pour les dialysés. Tout comme une autre salle est réservée pour les réanimations en cas d’urgence. Une perspective de transformer ce centre en service de néphrologie est l’un des objectifs de l’EPH de Aïn Bessem.
El Watan > 06/07/09 > Salima Boubekeur
Le Syndicat national des paramédicaux, (SAP) de l’Etablissement public hospitalier de Aïn Bessem, localité sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, sont revenus encore à la charge en dénonçant la gestion de la commission des œuvres sociales dudit établissement.
En effet, les animateurs de cette section syndicale exigent tout bonnement le renouvellement de la composante de la commission, tout en demandant une enquête sur le terrain. C’est ce qu’a déclaré le président de la SAP, M Tahri. « Nous avons déjà adressé des requêtes aux différentes instances, au ministère de la Santé, à l’IGF afin de procéder à l’ouverture d’une enquête ». Notre interlocuteur rappelle que le 2 mai dernier, une assemblée générale a été organisée afin de renouveler la composante de la commission des œuvres sociales, en présence de tout le personnel de l’EPH, et d’un huissier de justice mais, a-t-il affirmé, « des individus ont saccagé l’urne et commis des actes de vandalisme ». Par ailleurs, notre interlocuteur dira que la gestion des œuvres sociales demeure floue depuis 2005 à ce jour. Ainsi, les animateurs de la SAP réclament une enquête au sujet de l’actuelle commission pour faire toute la lumière sur ce dossier et cela dans l’objectif d’assurer une stabilité de l’équipe dirigeante de l’EPH.
El Watan > 27 juin 2009 > Amar Fedjkhi
La ville de Aïn Bessem, sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, comptant parmi les villes les plus importantes de la wilaya et abritant environ 40 000 h, connaît ces derniers temps des coupures de courant récurrentes qui durent parfois jusqu’à deux heures.
Pour le commun des personnes que nous avons interrogé, il s’agit bien de délestages opérés de manière cyclique. Cela au moment où l’on évoque par ailleurs des pannes sur le réseau électrique. Du côté des services de la Sonelgaz, l’on préfère parler des efforts de l’entreprise dans le cadre de l’électrification. Cependant, une chose est sûre, ces coupures fréquentes de courant électrique au niveau de cette ville, provoquent des désagréments aux abonnés. Ainsi et en plus de la détérioration de certains produits alimentaires, médicamenteux et autres articles électroménagers, dont souffrent les ménages, il y a aussi les arrêts répétitifs et non programmés de certaines unités de production et d’utilité publique. Pour le commun des citoyens aïnbessemois, il plus qu’urgent que les services de la Sonelgaz se penchent sur cet état de fait et y remédier pour éviter à ce que toute une population ne soit pénalisée.
El Watan > 17 juin 2009 > B. Atoui
Confrontée à la dégradation du temps et aux différents projets inscrits dans le cadre de l’amélioration urbaine qui pourrait l’affecter profondément, la ville de Aïn Bessem faisait craindre pour la conservation de son patrimoine culturel matériel.
Par ce concept, il faut entendre quelques sites datant de l’époque coloniale, comme le square, la place publique qui lui fait face, l’église, le groupe scolaire, la salle de cinéma, et surtout, les arcades qui donnent à ce chef-lieu de daïra de 60 000 h tout son cachet architectural. Le P/APC de la ville qui nous recevait à son bureau, dira que tout ce qui compose le patrimoine historique et par conséquent le charme et l’identité urbaine de la ville sera préservé. Exemple : la dizaine d’arcs démolis par nécessité pour rebâtir la banque seront construits dans les formes architecturales primitives. Quant à l’état de délabrement où se trouve le reste, le responsable de la commune a fait savoir qu’en raison du danger public que constitue leur équilibre instable pour les passants, des mesures ont été prises. Une mise en demeure a été adressée il y a quelque temps à la direction de l’ancienne SNTV qui dispose d’un grand garage à cet endroit. Il faut dire que les autorités ont débloqué, il y a quatre ans, une importante enveloppe estimée par notre interlocuteur à trois ou quatre milliards pour « habiller de faïence » le bas de ces arcs. Les locaux ainsi que les habitations que supportent ces arcades de l’autre côté de la place sont propriétés privées. Malheureusement ces monuments connaissent eux-aussi une lente dégradation par suite des eaux pluviales qui y ruissellent. Le travail de sensibilisation serait d’attirer l’attention sur la valeur de ces sites historiques auxquels la ville doit son identité.
El Watan > 14 juin 2009 > Ali D.
Sur invitation de groupe Alwafa des Scouts musulmans algériens de Aïn Laloui (daïra de Aïn Bessem) le Dr Kohli, responsable de la transfusion sanguine au CHU Mustapha Bacha d’Alger, a participé en début de ce mois à l’encadrement d’une journée de sensibilisation pour le don de sang dans la commune d’Aïn Laloui.
Cette journée est ainsi incluse dans le programme de travail du CHU Mustapha Bacha, apprend-on sur place. Lors de cette journée, les organisateurs ont insisté sur le fait que les donneurs de sang doivent être en bonne santé, et doivent avoir impérativement bénéficié d’un suivi médical. L’opération s’est déroulée au centre culturel de Aïn Laloui a accueilli plus de 150 donneurs de sang, un nombre important par rapport à d’autres villes du pays où la même opération a été organisée, dira le Dr Kohli. A noter en fin que cette initiative a été encouragée par les responsables locaux, à leur tête ceux de l’APC, qui ont mis tous les moyens nécessaires à la disposition de l’équipe médicale.
El Watan > 09/06/09 > M. Guergaoui
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