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les brèves

Hôpital de Aïn-Bessem. Rififi entre SAP et UGTA

Les membres de la section locale du SAP (Syndicat algérien des paramédicaux) de l’hôpital de Aïn Bessem, 20 km à l’ouest de Bouira, qui ont dénoncé le mois écoulé dans une déclaration rendue publique, la gestion controversée de la commission des œuvres sociales gérée par la section syndicale de l’UGTA, dont ils demandent le renouvellement de la composante, sont revenus à la charge en réclamant la tenue d’une assemblée élective pour élire les membres de la commission.
En effet, une assemblée élective a été organisée, en début du mois en cours en présence d’un huissier de justice, affirme le président de la section SAP, M. Tahri, qui a souligné qu’au moment de la tenue de cette assemblée, certains parmi les membres affiliés à la section syndicale de l’UGTA de l’établissement, ont procédé à la destruction des biens de l’hôpital et à saccager l’urne, tout en demandant le départ du directeur de l’EPH. « Pourquoi ont-ils peur de l’urne ? », s’interrogent-ils. D’autre part, le SAP dénonce ces agissements « condamnables » et déclarent soutenir le directeur de l’EPH.
Un soutien qui est par ailleurs exprimé par plusieurs autres associations de la région, à l’image du bureau de wilaya des fils de chouhada, l’association Nour de Aïn Bessem, les fonctionnaires de l’hôpital et les présidents des APC de Aïn Bessem, Aïn Laloui, Aïn Lahdjar, Souk El Khemis, El Mokrani, Khabouzia et El Hachimia. A noter enfin que toutes nos tentatives pour joindre la section syndicale de l’UGTA pour entendre leur version des faits ont été vaines.

El Watan > 20 mai 2009 > Par Nadia Hamani

Aïn-Bessem. L’ERIAD au bout du rouleau

Depuis que le groupe Dahmani a laissé tomber l’unité d’Eriad de Aïn Bessem, il y a 20 jours, celle-ci est à l’arrêt, selon nos sources. Notre déplacement, samedi dernier sur les lieux, n’a pu nous permettre d’apprendre davantage sinon que les 100 employés de l’unité n’ont pas touché leur dernier salaire, c’est-à-dire celui d’avril.
Le directeur de l’unité n’étant pas présent, nous n’avons pu aller plus loin que le seuil de l’entreprise. Cependant, contacté par téléphone, celui-ci nous a invités par deux fois à nous adresser au PDG de la filiale Eriad à Bouira. L’un des responsables de cette filiale nous a orientés vers le groupe Eriad à Alger. Joint par téléphone, le directeur commercial de ce groupe se dit surpris d’apprendre que le groupe Dahmani pour lequel l’unité de Aïn Bessem fait le processing, c’est-à-dire la trituration du blé et la mise en sac, a rompu le contrat qui le lie à cette unité. Pour ce responsable, rien n’a changé pour l’unité Eriad de Aïn Bessem puisqu’on ne lui a rien signalé à ce sujet. Quant au retard accusé dans le versement des salaires, cela arrive à toutes les entreprises, selon lui, sans pour autant signifier qu’elles ont des difficultés financières. Nouveaux contrats avec nos sources qui persistent et signent dans leurs déclarations : l’unité Eriad est à l’arrêt du fait de son lâchage par le groupe Dahmani il y a 20 jours. « Avec quoi tournerait l’unité privée sans le produit fourni par le groupe Dahmani ? », ironisent ces sources. Et pour montrer que les difficultés dans lesquelles se débat l’Eriad de Aïn Bessem remontent à deux ans et que le groupe Dahmani n’a fait que reculer l’agonie de cette unité, ces mêmes sources ajoutent que « les travailleurs n’ont touché que 50% du salaire de février ». Le mois qui a vu le groupe Dahmani offrir à l’unité son label et son partenariat.

El watan > 18/05/09 >  Ali Douidi

Aïn-Bessem. Les locataires de l’OPGI et la Hogra..

Plus dune vingtaine d’habitants de la cité des 170 Logements, sise à Aïn Bessem à 20 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya, ayant bénéficié de logements sociaux en 2002, crient à la «hogra». Ils soutiennent qu’ils s’acquittent d’un loyer plus onéreux que les autres locataires relogés dans le cadre du RHP et les victimes du terrorisme. Le loyer est fixé par l’Opgi pour ces derniers à 850 DA contre 4000 DA pour les premiers cités. Deux poids, deux mesures, soulignent les mécontents qui affirment que les logements sont identiques, aussi bien en superficie qu’en nombre de pièces. Ayant soulevé le problème depuis fort longtemps et n’ayant reçu aucune réponse, ces locataires ont décidé de ne plus s’acquitter de leurs loyers et ce, depuis 2003.
Certes, avant la fin de l’année dernière, un accord a été conclu avec le responsable de l’unité de l’Opgi au niveau de Aïn Bessem stipulant que le loyer serait de 850 DA. De leur côté, les habitants se sont engagés à s’acquitter du cumul des dettes. Cinq mois après, les choses n’ont pas évolué dans le bon sens. De ce fait, ils demandent aux autorités compétentes, en l’occurrence le directeur général de l’Opgi de Bouira, d’intervenir pour mettre un terme à cette double politique des loyers menée depuis six ans.

L’expression > 16/04/09 > Ali CHERARAK

Aïn-Bessem. El Hachimia: Grève des lycéens

Les lycéens d’El Hachimia ont entamé leur deuxième semaine de grève suite au recrutement de nouveaux professeurs dans leurs établissements. En effet, les six enseignants contractuels, trois de langue française, un professeur d’allemand et deux moniteurs de sport, exerçant au lycée ont été remerciés par l’administration au début du mois. Ce qui aurait été mal perçu par les élèves qui sont entrés en grève illimitée pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’instabilité. Selon les dires des lycéens, il est inconcevable “de changer nos professeurs au beau milieu de l’année scolaire. C’est une perturbation dans notre cursus d’autant plus que nous avions, avec les enseignants, développé une méthode de travail qui a fait ses preuves.’’  Les enseignants contractuels de leurs côtés n’ont pas voulu faire de déclarations, ils nous feront comprendre que l’intérêt des élèves passe avant tout autre considération. Les parents d’élèves redoutent que cette grève pénalise leur progéniture et ils s’inquiètent de la tournure des événements à moins d’un trimestre des examens. “Nous ne comprenons pas pourquoi des professeurs se font recruter au milieu de l’année scolaire, les concours de recrutement devraient se dérouler avant la rentrée scolaire pour que les enseignants rejoignent leurs postes au mois de septembre. C’est aberrant !’’, dira un parent d’élève soucieux quant à l’avenir de ses deux fils scolarisés dans ce lycée. 

La depeche de kabylie > 15/04/09  > B.D.B

Ain-Bessem. Tourmente pour les producteurs de lait

Le différend qui avait opposé les producteurs du lait de la wilaya de Bouira et la laiterie de Draâ Ben Khedda depuis le 1er avril 2009 a enfin trouvé un dénouement. En effet, cette laiterie “avait refusé de recevoir l’ensemble de la production laitière collectée au niveau du centre de regroupement à Aïn Bessem évaluée à quelque 3 000 litres par jour en arguant la saturation de ses moyens de stockage.” Cette justification ne semble pas tenir la route selon le président de l’association des producteurs de l'air de la wilaya de Bouira. Ce refus a irrité les producteurs de la wilaya qui s’étaient dirigés vers la chambre de l’agriculture et les services de la DSA dimanche dernier. Avec l’intervention des différents services inhérents au secteur qui s’y sont penchés et ont pris en charge cette sérieuse préoccupation des éleveurs. D’autant plus que des actions diligentées par ces services ont buté sur la signature des conventions entre les producteurs et le point de regroupement situé à Aïn Bessem affilié à la laiterie de Draâ Ben Khedda, nous informe notre source. Selon M. Hamdani président de l’association des producteurs du lait, “à partir du 14 avril 2009 la laiterie de Draâ Ben Khedda procédera comme d’habitude à la réception du lait de ces producteurs. Une production qui s’élève à quelque 15 000 litres par jour issue des 150 éleveurs entre agréés et permanents. Seulement, abstraction faite de ce dénouement, une autre contrainte serait apparue inhérente au refus du lait collecté par une collectrice par le point de regroupement Aïn Bessem. Ce refus aurait pour grief la signature de cette dernière d’une autre convention avec une autre laiterie”.  Procédure réglementaire ou non, les producteurs tiennent à ce que cette dernière soit réintégrée car “elle procédait à la collecte de pas moins 3 000 litres par jour à elle toute seule”, poursuit notre interlocuteur qui souligne que la collecte non effectuée pénalise largement les éleveurs. Actuellement cette “collecte est acheminée vers le point de regroupement de Aïn Bessem par les éleveurs eux-mêmes et avec leurs propres moyens”, créant par voie de conséquence “une gène non seulement pour la bonne marche de leur activité mais aussi une perturbation totale dans le circuit de distribution”, insiste-t-il à nous informer. Enfin, dans le cadre de la multiplication des établissements activant dans le secteur, chargés de la collecte de la production laitière, ledit éleveur a tenu à nous informer aussi de l’installation prochaine de l’opérateur économique “Danone” à Bouira à partir du 1er mai 2009, une chose qui apportera sans aucun doute un plus pour le secteur qui a tant besoin de soutien. 

 

 La depeche de kabylie 14/04/09. F. K.

Ain-Bessem. Rixe familiale meurtrière à Bir-Ghbalo

Un sexagénaire a été blessé mortellement lors d’une rixe familiale à Bir-Ghbalou. Selon nos sources, mercredi dernier, une heure avant la rupture du jeûne, une bagarre générale a éclaté entre les membres d’une même famille. Bilan : un mort et plusieurs blessés. Les services de sécurité sont intervenus et ont procédé à l’interpellation de plusieurs personnes. Les éléments de la gendarmerie ont ouvert une enquête pour élucider cette affaire.

Liberté > 13/09/08 > A. DEBBACHE
 
 

Ain-Bessem: Producteurs de pomme de terre inquiets

On ne peut pas dire que la plantation de la pomme de terre d’arrière-saison dans les périmètres des Arribs (Bouira) s’annonce sous de bons auspices.
La crainte de voir se répéter le même scénario comme lors de la dernière récolte rend les agriculteurs méfiants et suscite des appréhensions. Rencontrés dernièrement à l’Office d’irrigation de Aïn Bessem (OPIBO), des producteurs venus protester contre la mauvaise distribution de l’eau qui les désavantageait, soutenant que la fois précédente, ils avaient laissé 40 millions de centimes de perte dans chaque hectare. Un des responsables de cet office estime qu’avec une dotation de 3 millions de mètres cubes, l’OPIBO a de quoi satisfaire les 75 EAC et les 145 producteurs privés qui exploitent cette saison une superficie de l’ordre de 1000 ha pour la seule plaine des Arribs, située à l’ouest de Aïn Bessem. S’il relève lui aussi une perturbation dans la distribution, c’est pour la mettre sur le compte de ce qu’il appelle la simultanéité de l’opération, celle-ci s’effectuant en même temps sur tout le périmètre à 60%, le reste se faisant à tour de rôle.

Comprenant 54 antennes de distribution prenant en charge chacune 50 à 60 ha, la distribution serait réglée comme un papier millimétré, aux dires de notre interlocuteur. Pour la récolte de la saison passée, ce responsable est du même avis que les agriculteurs. Evaluée à 350q/ha, elle aurait été compromise à 35%. Il a fallu la maintenir longtemps en terre à un certain taux d’humidité du sol pour la conserver. Malheureusement, explique ce responsable qui incrimine le déficit en moyens de conservation, une partie de la production a été endommagée. Il faut signaler que l’Opibo dont le siège se trouve à Aïn Bessem a connu par le passé une situation qui l’avait mis au bord du dépôt de bilan. Grâce à une politique de redressement spectaculaire, il connaît une meilleure situation qui lui permet de prospérer. Rappelons que pour la seule redevance de l’eau, l’office paye 14 209 DA à l’hectare.

El watan > 08/09/08 > Ali D.

Aïn-Bessem. Réouverture prochaine de la polycliniq

Une enveloppe de deux milliards de centimes a été, récemment octroyée à la commune , 7 km à l’ouest de Bouira, relevant de la daïra de Aïn Bessem, pour le réaménagement de l’infrastructure de la polyclinique de la ville.
Les habitants de Aïn Lahdjar qui, jusque-là, accusent un manque flagrant en matière d’infrastructures de santé, sont contraints de rallier les différentes cliniques du chef-lieu de la wilaya. A souligner que ladite polyclinique a été sabotée par les terroristes, il y a de cela presque une décennie. Par la suite, ce sont les patriotes qui ont occupé les lieux avec quelques familles qui se sont réfugiées à l’intérieur du bloc sanitaire.
L’octroi de cette enveloppe permettra donc à la direction de la santé de récupérer ses biens.D’autre part, faut-il noter que l’unique salle de soins sise au chef-lieu communal, accuse aussi un manque flagrant de commodités, ce qui ne manque pas d’accentuer les souffrances des habitants de la localité.
El watan > 02/09/08 > Amar Fedjkhi

Aïn-Bessem. Un sexagénaire assassiné parson cousin

Un sexagénaire répondant aux initiales de B.D.B. a été froidement assassiné, jeudi dernier, par son cousin et gendre de son frère, âgé de 26 ans, après une altercation qui n’aurait duré que quelques minutes devant son domicile à Aïn Bessem (ouest de Bouira), affirment des sources locales. L’assassin, habitant à Baraki (Alger), venu, selon nos sources, demander le retour de sa femme répudiée récemment, avait essuyé un refus catégorique de la part de la victime ; ce qui provoqua sa furie. Plusieurs coups de couteau avaient été assénés au vieillard qui mourra sur le coup. Quant à l’agresseur, se rendant compte de son forfait, il a pris la poudre d’escampette pour s’évanouir dans la nature. A présent, il demeure toujours en fuite, affirment nos sources

El watan > edition du 01/09/08

Ain-Bessem. Où stocker la pomme de terre ?

 Hier c’étaient des dizaines de producteurs venus de Aïn Bessem se plaindre devant le siège de la wilaya au sujet des chambres froides qu’ils n’arrivent pas à se procurer pour mettre leur production à l’abri des aléas du temps et pour qu’ils ne risquent pas une perte après tant d’investissements financier et humain.

Dans la région de Aïn Bessem, selon leurs dires, on compte plus d’un millier d’hectares de pomme de terre cultivés,  prêts, semble-t-il, à la cueillette. Seulement, les producteurs ont indiqué avoir eu du mal à trouver des chambres froides disposées à recevoir leur récolte assez conséquente quand même.

Les producteurs parlent de 700 000 quintaux dans les périmètres de Aïn Bessem et les plateaux des Arribs qui comptent en tout approximativement plus de 4 000 hectares de pomme de terre cultivés. Ainsi, nous comprenons que la non-disponibilité des chambres froides en quantité suffisante est la vraie préoccupation de ces agriculteurs qui ne cessent ces derniers jours de se démener comme des fous et d’aller d’un lieu à l’autre rien que pour leur signifier qu’il n’est possible de faire quelque chose pour eux afin de sauver leur récolte de la plus pire perte qui s’annonce. Ils se sont exprimés de manière querelleuse quant à  «l’indifférence des services concernés de nous procurer des chambres froides pour la conservation du tubercule et nous sauver de la sorte d’une perte incommensurable». D’autres producteurs ont avancé avoir laissé leur production sous terre sous peine qu’elle s’abîme en attendant de trouver des chambres froides parce qu’il leur est arrivé de cueillir des quantités et à force de courir de droite à gauche pendant des jours en quête de chambres froides, leur marchandise risque l’avarie et la moisissure par ces chaleurs qui sévissent.

Hier, ils étaient uniquement de la région de Aïn Bessem, ces producteurs venus se plaindre de ce problème et il y a des jours de cela, c’étaient les agriculteurs  de la région des plateaux d’El-Esnam qui se sont plaints de cette situation. Dans la région d’El-Esnam, ce sont 6 000 hectares de pomme de terre qui sont cultivés. En somme, si la surproduction de la pomme de terre a ramené un grand apaisement, elle a laissé, par contre, des producteurs, notamment les moins riches pour se permettre des chambres froides et de gros moyens, dans l’embarras le plus total. Il faut rapporter qu’avant-hier les producteurs de pomme de terre de la localité d’El Esnam ont procédé à la fermeture de la RN5 pour attirer l’attention des autorités sur cette pénible situation et les contraindre à faire en sorte qu’elle soit réellement prise en considération.

En attendant, le problème persiste et les producteurs perdent patience...

Par Farid Haddouche
Source : Le jour d'Algérie 16/07/08

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