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Un sexagénaire a été blessé mortellement lors d’une rixe familiale à Bir-Ghbalou. Selon nos sources, mercredi dernier, une heure avant la rupture du jeûne, une bagarre générale a éclaté entre les membres d’une même famille. Bilan : un mort et plusieurs blessés. Les services de sécurité sont intervenus et ont procédé à l’interpellation de plusieurs personnes. Les éléments de la gendarmerie ont ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
Liberté > 13/09/08 > A. DEBBACHE
Comprenant 54 antennes de distribution prenant en charge chacune 50 à 60 ha, la distribution serait réglée comme un papier millimétré, aux dires de notre interlocuteur. Pour la récolte de la saison passée, ce responsable est du même avis que les agriculteurs. Evaluée à 350q/ha, elle aurait été compromise à 35%. Il a fallu la maintenir longtemps en terre à un certain taux d’humidité du sol pour la conserver. Malheureusement, explique ce responsable qui incrimine le déficit en moyens de conservation, une partie de la production a été endommagée. Il faut signaler que l’Opibo dont le siège se trouve à Aïn Bessem a connu par le passé une situation qui l’avait mis au bord du dépôt de bilan. Grâce à une politique de redressement spectaculaire, il connaît une meilleure situation qui lui permet de prospérer. Rappelons que pour la seule redevance de l’eau, l’office paye 14 209 DA à l’hectare.
Un sexagénaire répondant aux initiales de B.D.B. a été froidement assassiné, jeudi dernier, par son cousin et gendre de son frère, âgé de 26 ans, après une altercation qui n’aurait duré que quelques minutes devant son domicile à Aïn Bessem (ouest de Bouira), affirment des sources locales. L’assassin, habitant à Baraki (Alger), venu, selon nos sources, demander le retour de sa femme répudiée récemment, avait essuyé un refus catégorique de la part de la victime ; ce qui provoqua sa furie. Plusieurs coups de couteau avaient été assénés au vieillard qui mourra sur le coup. Quant à l’agresseur, se rendant compte de son forfait, il a pris la poudre d’escampette pour s’évanouir dans la nature. A présent, il demeure toujours en fuite, affirment nos sources
El watan > edition du 01/09/08
Dans la région de Aïn Bessem, selon leurs dires, on compte plus d’un millier d’hectares de pomme de terre cultivés, prêts, semble-t-il, à la cueillette. Seulement, les producteurs ont indiqué avoir eu du mal à trouver des chambres froides disposées à recevoir leur récolte assez conséquente quand même.
Les producteurs parlent de 700 000 quintaux dans les périmètres de Aïn Bessem et les plateaux des Arribs qui comptent en tout approximativement plus de 4 000 hectares de pomme de terre cultivés. Ainsi, nous comprenons que la non-disponibilité des chambres froides en quantité suffisante est la vraie préoccupation de ces agriculteurs qui ne cessent ces derniers jours de se démener comme des fous et d’aller d’un lieu à l’autre rien que pour leur signifier qu’il n’est possible de faire quelque chose pour eux afin de sauver leur récolte de la plus pire perte qui s’annonce. Ils se sont exprimés de manière querelleuse quant à «l’indifférence des services concernés de nous procurer des chambres froides pour la conservation du tubercule et nous sauver de la sorte d’une perte incommensurable». D’autres producteurs ont avancé avoir laissé leur production sous terre sous peine qu’elle s’abîme en attendant de trouver des chambres froides parce qu’il leur est arrivé de cueillir des quantités et à force de courir de droite à gauche pendant des jours en quête de chambres froides, leur marchandise risque l’avarie et la moisissure par ces chaleurs qui sévissent.
Hier, ils étaient uniquement de la région de Aïn Bessem, ces producteurs venus se plaindre de ce problème et il y a des jours de cela, c’étaient les agriculteurs de la région des plateaux d’El-Esnam qui se sont plaints de cette situation. Dans la région d’El-Esnam, ce sont 6 000 hectares de pomme de terre qui sont cultivés. En somme, si la surproduction de la pomme de terre a ramené un grand apaisement, elle a laissé, par contre, des producteurs, notamment les moins riches pour se permettre des chambres froides et de gros moyens, dans l’embarras le plus total. Il faut rapporter qu’avant-hier les producteurs de pomme de terre de la localité d’El Esnam ont procédé à la fermeture de la RN5 pour attirer l’attention des autorités sur cette pénible situation et les contraindre à faire en sorte qu’elle soit réellement prise en considération.
En attendant, le problème persiste et les producteurs perdent patience...
Par Farid Haddouche
Source : Le jour d'Algérie 16/07/08
Emouvants rappels de la mémoire, en ce jeudi 10 juillet à Aïn- Bessem, 25 km à l’ouest de Bouira. La population et les autorités locales, l’APC, et aussi les moudjahidine, ont décidé d’ouvrir une page de l’histoire de la ville de Aïn-Bessem.
Une page douloureuse puisque, l’événement rappelle le souvenir de dix personnes parmi les plus valeureuses de la ville qui furent froidement fusillées devant la population en cet été 1959. Des centaines de personnes : femmes, enfants, vieillards mais aussi, les prisonniers étaient conduits de force vers le lieu pour voir ce qui allait se passer, pour que plus personne n’ose faire la même chose sous peine de se voir réservé le même sort. Chettar Slimane, aujourd’hui âgé de 72 ans, était parmi les prisonniers. Il a assisté à cet événement. Il raconte. «Tout a commencé lorsque en cette fin du mois de mai 1959, les moudjahidine ont attaqué pendant la nuit deux endroits de la ville ; la station d’essence appartenant au colon français, Pich Berty, qui était à l’époque des faits, adjoint au maire d’Aïn-Bessem, et la pharmacie de Guillot, également un colon établi à Aïn- Bessem. Après ces deux attaques, les militaires français allaient rapidement sévir en se vengeant contre la population de la ville de Aïn-Bessem, coupable, selon eux, de complicité avec les «fellagas» comme ils appelaient nos valeureux moudjahidine. De fait, trois jours après l’attaque, les militaires français, venus en renfort avec le maire de la ville, Austurin, ont quadrillé la ville avant de rassembler au niveau de la place publique toutes les personnes soupçonnées d’être de connivence avec l’ALN. Ils les ont embarqués ensuite vers la caserne 410 de Aïn-Bessem, réputée pour ses pratiques de torture. Au total, 150 personnes, entre adolescents et adultes, furent embarquées. Je fus parmi eux. Pendant plusieurs jours, nous étions à tour de rôle interrogés et torturés pour nous extraire des aveux et des informations que nous ne détenions pas. Du moins en ce qui me concernait. Après quelques jours, nous fûmes transférés vers la prison de Sour- El-Ghozlane. Au deuxième bureau, célèbre pour ses pratiques atroces. Là aussi, nous avons tous subi les pires tortures et toutes sortes d’interrogatoires imaginables et inimaginables. Après quelques jours de cette vie infernale où chacun de nous souhaitait la mort pour échapper aux sévices dont nous étions l’objet, nous fûmes embarqués de nouveau vers Aïn-Bessem à bord de trois camions. Je me rappelais, parmi tous les prisonniers que nous étions, dix avaient cette fois-ci des menottes aux poignées. A Aïn-Bessem, après une nuit passée dans la même caserne, le lendemain, nous étions le 20 juillet, nous fûmes conduits tous vers une place où nous avons trouvé également des centaines de nos frères et sœurs ; toute la population y était rassemblée. Là, les militaires ont aligné les dix personnes qui avaient les menottes aux mains devant un mur. Et avant que les militaires ne les abattent de sang-froid, le maire de la ville de Aïn-Bessem, Austurin, secondé par un député algérien dépêché d’Alger et qui était avec la France, nous expliquent que si quelqu’un de nous s’amuserait à aider les «fellagas», son sort sera le même que ces dix personnes. Et là, le maire Austurin ordonna aux militaires de tirer.
Des exécutions sommaires
Les dix héros de la Révolution venaient d’être lâchement assassinés par les soldats français. Cependant, si huit d’entre eux se sont écroulés sur le coup, deux par contre, les martyrs, Sekkak Laïd et Bouchakour Mohamed, étaient toujours debout et criaient «Tahya El Djazaïr !» (vive l’Algérie) par trois fois avant que les militaires ne les abattent à bout portant à l’aide de pistolets en leur tirant des balles sur la tempe. Après cette exécution sommaire, les militaires ont disparu laissant le soin aux gardes champêtres de débarrasser la place des dépouilles. Quant à moi, après le départ des militaires, je fus abandonné sur les lieux au même titre que les 140 autres personnes. J’avais 18 ans. Je me rappelais avoir couru des centaines de mètres avant de me réfugier chez une Bretonne, Mme Marcellezi, femme d’un juge, qui était contre la guerre et pour l’émancipation du peuple algérien. Elle m’accueillit dans sa maison où je suis resté longtemps avant de regagner ma demeure. Le lendemain, nous avons appris que les moudjahidine ont voulu se venger de ces exécutions mais de peur de nouvelles représailles contre la population civile désarmée, ils ont renoncé. Par contre, ils n’ont jamais renoncé aux dépôts de bombes le long des routes menant vers les maquis de Souk- El-Khmis et Makraoua, fiefs des moudjahidine. Je me rappelle de ce détail, car pendant plusieurs semaines après cette fusillade, les militaires nous faisaient appel à chaque fois qu’ils voulaient se déplacer vers ces forêts, en nous utilisant comme boucliers.
Les Algériens, de la chair à canon
Les militaires nous donnaient les détecteurs de bombes et marchaient loin derrière nous. De la sorte, si quelqu’un d’entre nous découvrait la bombe, il n’avait qu’à la signaler sinon, si jamais il ne la détecte pas, c’est lui-même qui sauterait. Je fus parmi les jeunes Algériens qui effectuaient cette sale besogne imposée par les soldats français à plusieurs reprises et je me rappelle avoir détecté une fois une bombe, désamorcée plus tard par les soldats français. Comprenant que cette pratique allait me coûter la vie, des proches me conseillèrent de quitter la ville pour aller à Ghardaïa, le temps que cette pratique soit oubliée. C’est ce que je fis avant de revenir quelques mois plus tard après que la pratique fut abandonnée par les soldats français. Voilà, l’histoire des dix fusillés telle que je l’ai vécue personnellement en cet été 1959. Encore une chose que je voulais signaler. Lors de mon incarcération au deuxième bureau à Sour-El-Ghozlane, je fis la connaissance dans la cellule de deux grands moudjahidine qui avaient été arrêtés dans les montagnes de Boussaâda alors qu’ils étaient blessés. Il s’agissait des officiers de l’ALN, Mihoubi Brahim et un certain Aït Youcef. Les deux officiers de l’ALN ont été transférés vers une destination inconnue deux jours plus tard. Après ma sortie de prison plus d’un mois plus tard, j’ai appris que les deux officiers de l’ALN étaient morts lâchés par les soldats français depuis un hélicoptère». Témoignage émouvant que celui de Ammi Slimane qui racontait les choses d’une manière tellement naturelle. Ce jeudi, aux côtés de Ammi Slimane, il y avait plusieurs autres moudjahidine de la région, à commencer par l’officier de l’ALN, natif de la région, Ali Drafli, le sécrétaire général de l’ONM de Bouira, qui était également chef de zone, Abdi Salah, l’ex-ministre Abderrazak Bouhara, le sécrétaire général de l’Organisation des enfants des moudjahidine, Khalfa M’barek, des cadres du RND, à leur tête le sénateur, le Dr Bouha Mohamed ainsi que le député Maouche Mohamed. Tout ce beau monde a bien voulu partager avec la population de Aïn- Bessem cette journée commémorative d’une des journées les plus noires de son histoire, une journée noire mais grâce à laquelle les jeunes d’aujourd’hui ont pu jouir de l’indépendance du pays. L’ensemble de la délégation conduite par le P/APC actuel de la ville, Nouri Mohamed, s’est recueilli devant les tombes des dix martyrs mais également celles des dizaines d’autres martyrs dont les dépouilles furent découvertes après l’Indépendance non loin du lieu où les dix ont été fusillés. Après la lecture de la Fatiha à leur mémoire, les hôtes de la ville de Aïn-Bessem se sont dirigés vers la salle de la maison de jeunes Malek-Bouguermouh, où une sympathique cérémonie a eu lieu et où des prix symboliques ont été remis aux moudjahidine et aux enfants de chouhada de la région et de la wilaya. Pour rappel, pendant la guerre de Libération nationale, plusieurs exécutions sommaires ont été perpétrées par les soldats de l’armée française. Au niveau de la wilaya de Bouira, outre les dix fusillés de Aïn-Bessem, il y en a eu six à Dechmia, 18 à Ath- Mansour, exécutés à Maillot, ainsi que l’exécution par pendaison de quarante-cinq personnes au niveau de la commune de Saharidj durant la sinistre opération Jumelles.
Le soir d'Algérie > 15/07/08 > Y. Y.
Phénomène de plus en plus récurrent, même en période d’été où la consommation énergétique atteint son niveau le plus bas, la panne électrique qui a affecté la ligne haute tension desservant les daïras de Aïn Bessem et Souk El Khemis a plongé avant-hier pendant près d’une heure plusieurs communes dans le noir.
Fâcheux déjà de par sa récurrence, ce phénomène l’est davantage encore par la fréquence d’un moment clef du jour. Comme celle d’avant-hier, en effet, ces pannes intempestives interviennent généralement entre 19h et 21h. C’est-à-dire au moment que choisissent les citoyens pour se mettre à table. Les plus prévoyants mangent à la lueur de la bougie. Les moins prévoyants sont obligés d’attendre le retour de la lumière. Ce dont on ne se lassera jamais de signaler encore : sur cette ligne les pannes sont de plus en plus fréquentes et ont, selon les circonstances, leur origine soit dans l’équipement soit dans les conditions atmosphériques.
La panne d’avant-hier qui s’est produite entre 19h50 et 21h30 ne semble pas le fait de perturbations météorologiques.
À charge de la Sonelgaz de localiser ces pannes répétitives et d’apporter les corrections nécessaires, au grand soulagement de sa clientèle.
El Watan > 14/04/08> Ali D.
Un jeune homme, ayant des troubles du comportement a mis fin à ses jours, avant-hier, à Aïn Bessem (Bouira). Agé de 30 ans, il était père d’un enfant et commerçant de son état. Lorsqu’il a décidé de passer à l’acte, le jeune homme a attendu d’être seul à la maison, selon notre source, qui ajoute que la dose de tranquillisants, qu’il avait coutume de prendre chaque soir, a été sensiblement augmentée. Après quoi, le malheureux s’est pendu dans sa chambre.
El Watan > 14/04/08
Un crime crapuleux a été commis vendredi à Aïn Bessem. Cet assassinat a mis toute la ville en émoi car la victime, M. S., un jeune de 17 ans, était connue pour avoir un bon caractère. On ne lui connaissait d’ailleurs aucun ennemi.
Le vendredi à 9h, racontent nos sources, il prenait sa moto pour une tournée dans ce quartier à l’est de la ville où il habitait. Vers midi, le jeune homme ne donnant pas signe de vie, sa disparition commençait à susciter de l’inquiétude chez ses parents. Les appels vers son portable commençaient alors à fuser, en vain, car l’appareil était éteint. Vers 19h, ses parents alertaient la police qui poussait ses recherches jusqu’au barrage de Oued Lakehal, sans résultat. Entre temps, tous les habitants du quartier se mobilisaient pour passer les environs au peigne fin. Vers minuit, le corps du jeune homme est retrouvé sans vie près du lieudit El Houachria, à quelques kilomètres à la sortie est de Aïn Bessem. Il portait sept coups de couteau dont un fatal au cœur. Le portable et la moto avaient disparu. L’enquête, confiée à la gendarmerie, tente de déterminer les circonstances de cet acte criminel autour duquel le mystère semble total pour le moment.
El Watan > 17/03/08 > Ali D.
Les enseignants s’insurgent contre les agressions... - Les enseignants du technicum Barbar Abdellah de Aïn Bessem, à l’ouest de Bouira, ayant tenu samedi dernier une assemblée générale suite à l’agression de deux de leurs collègues dans l’enceinte même de l’établissement, ont décidé à l’unanimité de passer à la vitesse supérieure et ce, en lançant un préavis de grève qui prendra effet à partir du dimanche prochain, apprendon. Ainsi, la situation qualifiée de délétère par certains enseignants que nous avons rencontrés ne manque pas de les faire réagir, surtout que les responsables au niveau de la direction de l’éducation semblent ne pas se presser pour prendre des sanctions envers les présumés agresseurs. Les faits incriminés portent, selon les déclarations de nos interlocuteurs, sur deux agressions dont la première est physique sur un enseignant qui aurait été pris à partie par un groupe d’élèves de cet établissement, la seconde est une agression verbale dont a fait l’objet une enseignante de la part, cette fois-ci, d’un adjoint d’éducation censé donner l’exemple en matière d’éducation et de respect de la discipline sur les lieux. Suite à ces incidents pour le moins graves, les enseignants ayant protesté devant la direction de l’établissement, ont demandé à ce qu’une commission d’enquête soit dépêchée afin de faire la lumière sur ces événements fâcheux qui ne cessent de gangrener les espaces éducatifs. Une revendication qui avait été satisfaite, puisque la DE avait dépêché, en date du 6 février dernier, une commission d’enquête pour relever les infractions. Mais depuis, les espoirs des enseignants quant à la prononciation de sanctions à l’encontre des fautifs, se sont estompés d’autant qu’aucune mesure n’avait été prise, affirme-ton. Cela même qui ne manquera d’arriver au bout de la patience de ces enseignants qui se disent touchés dans leur amour- propre, et que le fait que les fautifs ne soient pas sanctionnés peut être perçu comme étant un laisser-aller qui encouragera, à coup sûr, les atteintes à l’enseignant. Une situation qui ne doit être tolérée puisqu’il n’échappe à personne que depuis quelques années, la violence dans les établissements éducatifs ne cesse de prendre des proportion pharaoniques au point que dans certains établissements, ni l’enseignant ni les staffs administratifs n’arrivent à gérer les choses de façon convenable. Une dérive qui emporte dans son sillage l’essence même de nos établissements qui, dans certains cas, se transforment en fabriques de fauteurs de troubles au lieu d’être des lieux où on forme des générations de cadres.
Le courrier d' Algérie > 05/03/08 > Lyazid Khaber
BOUIRA - Celui-ci répondant aux initiales M.I., âgé de 28 ans, marié, originaire de Aïn Bessem, a été arrêté par les services de sécurité à bord d’un véhicule, lors d’un contrôle de routine, sans aucun document prouvant qu’il en est le propriétaire.
Et après avoir fouillé le véhicule, les éléments de la police ont trouvé des documents, dont une pièce d’identité d’une autre personne, S.M., 28 ans, résidant à Lakhdaria et un certificat d’assurance automobile d’un autre véhicule, portant le nom de B.S., demeurant à Bouira. Après investigations auprès des services de police, il s’est avéré qu’une plainte pour vol du véhicule a été déposée en date du 24 février 2008 par S.M., auprès des services de la Gendarmerie nationale de Aïn Turk. Une autre plainte a été déposée au niveau de la brigade de la gendarmerie de la commune de Kadiria par B.M. originaire de Kadiria pour le même motif. Le mis en cause, présenté devant le procureur près le tribunal de Aïn Bessem, tout en reconnaissant les faits retenus contre lui, a avoué qu’il faisait partie d’un groupe spécialisé dans ce genre de vols. Il a été placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et vol qualifié.
L'expression > 04/03/04 > Ali CHERARAK
Deux officiers de police devant le parquet d'Aïn Bessem - Décidément, l’affaire de l’attentat suicide avorté grâce aux efforts conjugués du chef du centre opérationnel (CO) de la sûreté de wilaya et du responsable des services techniques de la téléphonie mobile n’a pas fini de défrayer la chronique.
Alors que l’on croyait l’incident clos et que l’enquête ouverte à ce sujet ne serait qu’une simple formalité, qu’est-ce qu’on apprend ? Le chef du CO a d’abord été suspendu de ses fonctions. Placé en garde à vue depuis mercredi dernier, il n’a retrouvé la liberté que pour être présenté, avant-hier, au parquet avec l’autre officier chargé de la communication à la sûreté de wilaya. L’instruction judiciaire ouverte dimanche dernier à 14h au tribunal de Aïn Bessem où les deux officiers ont été présentés n’a pu être menée à terme que vers 18h30. Après quoi, nous apprenons de l’avocat du chef du CO que son client a été placé sous contrôle judiciaire. L’officier chargé de la communication a bénéficié lui d’un non-lieu. Précisions que les deux officiers, lors de ce point de presse sur l’attentat suicide avorté, ont clairement spécifié que le terroriste arrêté près de l’école Bourebache à Lakhdaria, 4 heures après avoir lancé son message d’attentat suicide, ne possédait que son portable. Ce n’est que lorsque l’animateur de la conférence a déclaré que le terroriste a parlé d’un simple canular qu’un de nos confrères a demandé pourquoi n’avoir pas patienté pour le prendre sur le fait. C’est alors que le chef du CO a répondu à notre confrère en lui expliquant ce qui arriverait si une fille kamikaze conduisant un véhicule bourré d’explosifs ou ayant une ceinture explosive foncerait sur une sûreté… avant de conclure que les nouvelles méthodes pour contrer ce genre d’attentats intègrent les paramètres de rapidité et d’efficacité.
El Watan > 19/02/08 > Ali D.
Le drame s’est produit avant-hier vers 14h30 à la cité Bachir Saïd, à proximité du stade communal de Aïn Bessem. Il a pour origine une fuite de gaz.
Le logement où s’est déclarée la fuite était occupé par un jeune couple nouvellement marié. L’homme, un aviculteur, selon nos sources, est mort asphyxié. Son épouse a été évacuée vers l’hôpital, sans connaissance. Hier, où a eu lieu l’enterrement de la victime de ce sinistre, elle a repris ses esprits, mais elle a dû être retenue en observation. Selon la Protection civile qui reprend les explications fournies par Sonelgaz, la fuite de gaz provenait d’un chauffe-bain. L’absence d’issues pour l’aération a conduit à une forte accumulation de gaz à l’origine de ce drame.
El Watan > 13/01/08 > Ali D
Les boulangers de la ville d’Aïn Bessam sont en grève illimitée depuis vendredi. Ils revendiquent l’amélioration des conditions d’approvisionnement.
Lors de notre passage au niveau de cette ville située à 25 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya, nous avons constaté que quelques boulangers assurent encore le service minimum. Au niveau des commerces d’alimentation générale, aucune baguette n’est disponible. Selon un boulanger : “Nous demandons l’intervention des pouvoirs publics afin de nous assurer un meilleure approvisionnement, et ce, tant en prix qu’en qualité.” Pour la raison de la contestation, “le prix de la farine est fixé par un lobby de grossistes qui impose son diktat. Le produit existe mais nous l’achetons en deuxième main. Parfois nous devons faire le trajet jusqu’à Sétif pour nous approvisionner”. un autre boulanger souligne, de son côté, avoir acheté jeudi de la farine à 2 600 DA le quintal en deuxième main, en plus de mauvaise qualité. “Les propriétaires de minoteries privilégient les grossistes. Ces derniers nous vendent à des prix élevés, sans facture et dans des sacs de 25 kg au lieu de ceux de 50, chose qui fait flamber le prix jusqu’à 2 700 DA, dépassant de loin celui subventionné par l’État”, dit-il. Les initiateurs de cette action de protestation sont déterminés à faire entendre leur voix.
Liberté > 13/01/08 > A. DEBBACHE
Hier à 10h, les enseignants du technicum Barbar-Abdellah de Aïn-Bessem, à 25 km au sud-ouest de Bouira, ont observé un piquet de grève d’une heure pour protester contre les agissements d’un adjoint d’éducation. D’après une requête adressée au directeur de l’éducation et signée par 27 enseignants, il est fait état d’un comportement irresponsable d’un adjoint d’éducation envers une enseignante. Les faits qui se sont passés vers 10h et qui ont poussé les enseignants à observer une heure de grève, ne sont pas isolés, selon un enseignant qui s’est déplacé à notre bureau pour nous remettre la requête.
D’après lui, cet adjoint d’éducation, qui a outrepassé ses prérogatives en insultant l’enseignante et en l’humiliant devant ses élèves, n’en est pas à sa première bévue. Las des comportements de cet adjoint et face au silence des responsables du lycée, les enseignants ont décidé de réagir à leur manière, en observant un piquet de grève d’une heure et en s’adressant directement au directeur de l’éducation afin qu’il mette fin aux agissements de ce fonctionnaire en le mutant vers un autre établissement. Dans l’après-midi, nous avons appris que le direction de l’éducation a dépêché une commission d’enquête sur les lieux afin de faire la lumière sur cette affaire et prendre les décisions qui s’imposent.
Le soir d'Algérie > 30/01/08 > Y. Y.
Un homme âgé de 43 ans résidant à Aïn Bessem a été arrêté, samedi dernier, et mis sous mandat de dépôt pour les chefs d’inculpation de possession illégale de plusieurs passeports, fausse déclaration sur l’honneur et faux et usage de faux, alors que son complice, le dénommé T. R., 46 ans, natif de Aïn Bessem, et chef de service des passeports à la daïra de Aïn Bessem, également poursuivi, est laissé en liberté provisoire.
D’après les informations en notre possession, les faits remontent à quelques semaines lorsque K. M. a voulu renouveler son passeport prétextant un changement d’activité. L’enquête envoyée à la Sûreté de daïra de Aïn Bessem n’avait rien trouvé d’anormal chez cet individu qui possède une double nationalité. Sauf que l’année de la date de naissance, à savoir 1946, était quelque peu invisible ; chose qui attira les soupçons des policiers qui envoyèrent le dossier à la Sûreté de wilaya auprès d’une équipe technique spécialisée. Là, après analyse approfondie et le renversement de la date en 1964, il s’est avéré que K. M. existe et s’est fait délivré plusieurs passeports. D’abord au niveau de la daïra de Bouzaréah, où K.M. s’est fait délivrer un passeport en cours de validité jusqu’en 2011, puis à Sidi M’hamed, un autre passeport valable jusqu’en 2012, puis un troisième à Hussein Dey, valable jusqu’en 2011 et enfin un quatrième à Aïn Bessem valable jusqu’en 2011. Sans soulever de soupçons, la Sûreté de daïra renvoya l’enquête à la daïra en ne déclarant rien d’anormal. Quelques jours plus tard, des policiers se rendent à la daïra et demandent le passeport de K.M. Là, ils retrouvent la date de 1964 au lieu de 1946 comme indiqué dans le dossier qui leur a été envoyé. Ils procédèrent immédiatement à l’arrestation du chef de service des passeports, ainsi que du principal accusé. Lors de l’interrogatoire, ce dernier, qui avait pourtant établi une déclaration sur l’honneur au niveau de l’APC mentionnant qu’il n’avait jamais demandé de passeport ailleurs, a reconnu s’être fait délivrer plusieurs passeports mais a nié les avoir vendus à d’autres personnes, sans toutefois pouvoir les montrer. Mais la police est sûre que ces passeports ont été vendus à des qui les utilisent en changeant la photo. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Bessem, le principal accusé a été mis sous mandat de dépôt alors que le fonctionnaire de la daïra a été remis en liberté provisoire.
Le soir d'Algérie > 27/12/07 > Y. Y.
Un lieu propice au travail.
Après avoir été propice à la prière et au recueillement, l’endroit qui fut d’abord un lieu de culte, l’est tout autant pour le genre d’activité qui s’y développe aujourd’hui.
Et c’est un fait que ne contestera personne ; le calme et le silence qui règnent en ce lieu sont recherchés par les cohortes de lecteurs qui se présentent aux heures d’ouverture, avec la même ferveur que par l’armée de fidèles qui se pressaient à ses portes pour la messe du dimanche. On aura enfin deviné qu’il s’agit dans ce propos d’une église ; une église construite vers 1867 et la nef qui accueillait autrefois des catholiques par dizaines sert actuellement de salle de lecture avec au fond les rayonnages de livres. Cette paix et ce silence se trouvent renforcés par la tranquillité même d’un jardin où poussent toutes sortes de fleurs et de plantes grimpantes, avec ses allées rectilignes très bien entretenues. Pour le « pèlerin » fatigué des rumeurs du monde, une pergola offre son ombre et son banc en face de la flèche qui, transperçant la frondaison très dense des arbres, s’élance fièrement vers un ciel idéalement bleu. La ville des arcades, épanouie comme une rose au milieu des plaines des Arribs, Aïn Bessem a la réputation d’une agglomération accueillante très propre et très calme. C’est en ce lieu fortifié contre les bruits de l’extérieur que les étudiants, les lycéens et les collégiens fréquentent en quête d’autre nourriture spirituelle : la culture de l’esprit. La bibliothèque met à la disposition de ses 200 adhérents 2700 ouvrages. Cette richesse se répartit entre différents domaines de la connaissance : la littérature, la science, les jeux, etc. Cependant, malgré les nombreux dons qui affluent de toutes parts, les rayons de livres gagneraient à être mieux garnis afin de diversifier davantage les choix. Le mobilier, vétuste, a besoin d’être renouvelé. Et pour offrir un outil de travail indispensable, les autorités devraient songer à installer quelques micros. Ces modestes moyens n’empêchent pas Belkacem, le nouveau maître des lieux, d’ouvrir à 8h et de rester ouvert jusqu’à 18h, travaillant même le jeudi et le vendredi quand ses lecteurs l’exigent. Prenant à cœur son travail, il est là ce matin en l’absence de lecteurs. Il attend avec impatience la nouvelle bibliothèque dont le projet est annoncé mais qui ne pourra être lancé, hélas, qu’en 2008 convaincu qu’avec de nouveaux moyens, la ville se mettra à rayonner comme un astre.
El Watan > Edition du 9 octobre 2007 > Ali D.
Au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir.
Relevant de la daïra d’Aïn Bessem et distante à peine de 10 kilomètres du chef-lieu de la wilaya, Aïn El Hadjar, une commune située à l’ouest de Bouira, semble entièrement détachée du reste du monde. De part et d’autre de la RN18 reliant le chef-lieu de wilaya à la ville d’Aïn Bessem, on ne voit que de vieilles bâtisses, constructions délabrées et des bidonvilles. Son emplacement sur cet important axe routier, qui mène vers la ville d’Aïn Bessem et plus loin, à Berrouaghia dans la wilaya de Médéa, n’a eu, hélas, aucun effet positif pour son développement et son épanouissement sur tous les plans. Pour ainsi dire, sa situation géographique des plus envieuses ne l’a pas beaucoup aidée, voire ne lui a pas servi à grand-chose pour lui permettre d’accéder au rang des grandes communes, à l’image des autres localités de même envergure et jouissant du même statut. En effet, de par le trafic que connaît quotidiennement la RN18, l’une des plus fréquentées qui relie Bouira à plusieurs autres wilayas limitrophes telles que Médéa, M’Sila et Aïn Defla, et le nombre considérable de personnes en visite ou de passage à Ain-El-Hadjar, cette agglomération était censée devenir un grand centre urbain, voire même un carrefour en matière de commerce, de culture et d’échanges. Mais au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir. D’ailleurs, les étrangers qui empruntent cette route n’éprouvent aucun besoin de s’arrêter ou de garer leur véhicule, histoire pour s’approvisionner en nourriture ou en boissons fraîches.
Le village n’attire pas et ses commerces ouverts récemment n’affichent pas grand-chose du reste. En matière de développement, il faut souligner que cette commune accuse un retard considérables notamment en terme, d’équipements et d’infrastructures publics. En dehors du siège de l’APC, d’un collège, de l’unique mosquée, d’un bureau de poste datant de l’ère coloniale et deux ou trois immeubles d’habitation nouvellement érigés, la localité n’a absolument rien d’autre à offrir. Oh! si, il y a également un stade communal en tuf sur le bas-côté de la route, sans gradins, ni autre infrastructure allant avec. Et enfin, il ne faut pas omettre de citer le grand terrain vague situé sur la même ligne qui accueille chaque mercredi le marché des voitures. La bourgade ne possède même pas de centre de santé où les citoyens peuvent se soigner.
L’unique centre qui existait avant les années sanglantes du terrorisme a été confié aux groupes de légitime défense (GLD) qui s’y trouvent toujours. Cela étant, et comparativement aux autres collectivités locales bénéficiant du statut de chef-lieu de commune et issues du même découpage administratif, Aïn El Hadjar n’a pas réussi à se soustraire de sa configuration archaïque et son mode de vie dépassé et datant du lendemain de l’indépendance. Et bien que traversée par une voie très fréquentée où, à longueur de journée, règne une ambiance bon enfant en raison de ses multiples commerces, dynamique qui ne semble pas concerner cette localité qui donne une incroyable impression d’isolement et baignant même dans sa léthargie. Le déficit en foncier public est un autre handicap pour la municipalité de Aïn El Hadjar qui n’arrive pas à dégager de terrain ou une quelconque parcelle pour la réalisation de nouveaux édifices ou équipements publics.
La construction d’un immeuble d’habitation afin de répondre un tant soit peu au nombre en perpétuelle croissance des demandeurs de logement, contraint l’APC à grignoter par-ci, par-là sur la bordure de la route où peu d’espace reste à couvrir. Sur son territoire, la commune possède des terrains domaniaux en nombre suffisant mais qui servent de terrains d’assiette à des habitations précaires et des constructions illicites et dont les bénéficiaires ne possèdent aucun document d’acquisition ou acte de propriété.
Au même titre que beaucoup d’autres, ce genre de problème se pose pour les familles habitant tout au long de la route qui traverse la bourgade. Parmi elles, l’on dénombre sept familles vivant en communauté et dans des conditions précaires, au quartier Bengharabi Zohra. Celles-ci ne demandent qu’à être relogées dans des logements sociaux.
De son côté, la commune éprouve tout le mal du monde à répondre positivement à toutes les demandes de logement formulées dans le cadre du social. Initiée, il y a quelques années de cela, la formule LSP n’a pas trouvé preneur. Peu de gens sont des salariés, la majorité des citoyens sont pauvres et sans grandes ressources vivant de l’agriculture et de petits métiers. Comme partout ailleurs, à Aïn El Hadjar, le chômage bat son plein et le désoeuvrement fait subir les pires tourments aux jeunes et aux moins jeunes qui n’ont d’autre lieu où aller que de s’engouffrer dans le seul café qui existe quand ils ne sont pas face à la télévision.
Les week-ends, les jeunes peuvent prétendre à un semblant de changement s’il y a une équipe visiteuse qui vient affronter l’équipe locale ou en cas de programmation de rencontres inter-quartiers. Dans les deux cas, les jeunes et même les enfants sont sûrs de passer d’agréables moments en compagnie du ballon rond et de ses adeptes. Pour échapper à la morosité qui gangrène leur patelin, les habitants de Aïn El Hadjar animés sans doute par le désir de se retrouver dans une grande ville et aussi pour vaquer nécessairement à d’autres besoins, prennent chaque matin le transport public pour descendre cinq minutes après dans le centre-ville de Bouira. Ce geste est devenu presque machinal pour de nombreux habitants et notamment les jeunes de cette bourgade qui préfèrent passer toute leur journée dans le chef-lieu de la wilaya et ne rentrer qu’à la nuit tombante.
Ainsi, le nombre de plus en plus important de personnes qui prennent chaque matin les fourgons du transport public, a créé une crise en matière de transport.
En effet, aux étudiants, lycéens, travailleurs et aux autres citoyens ayant de solides motifs les obligeant à se rendre dans la ville de Bouira, se mêle une autre catégorie de citoyens formée essentiellement de jeunes désoeuvrés. Et, chaque jour que Dieu fait, tout ce beau monde se bouscule et joue du coude pour avoir une place dans le fourgon qui devra les mener vers la grande ville, symbole d’anonymat, de modernité, de culture et de toutes les belles choses qui emplissent la tête de chaque passager et manquent cruellement dans leur village d’adoption.
L'expression > 29/07/07 > A. SEBAÂ
En l’absence de piscines, cap sur le barrage Lakehal. Situé à quelques encablures seulement de la ville de Aïn Bessem, ses abords ne désemplissent pas en ces journées caniculaires. Bravant l’interdit, ces enfants, en mal de fraîcheur, font fi des dangers. L’essentiel est de «piquer» une tête. Pour dissuader ces «baigneurs du dimanche», les responsables ont pensé désigner quelques gardiens. Mais l’important flux fait que leur surveillance semble emportée par les «ressacs» qui écument les jours gris.
La grande bleue est derrière le lointain horizon. «A défaut de piscine, on vient ici. La plage, c’est loin et on ne peut pas y aller tous les jours alors le barrage, c’est tout près et on peut même y attraper de la carpe» dira un homme d’un certain âge rencontré le soir au bord de l’eau. 40° à l’ombre. La tentation est forte. Les moyens font défaut. Quête de fraîcheur.
Pour beaucoup, le barrage devient le lieu privilégié de repos et de détente. Les soucis quotidiens mis de côté. «Chaque soir, après le travail, je viens ici parfois avec mes deux enfants dans le but d’échapper au stress de la ville mais pas pour me baigner et je ne laisse pas mes enfants le faire. C’est profond et dangereux», explique un père de famille la cinquantaine bien entamée. Cela dit, et vu les risques que cela représente, en aucun cas la baignade ne peut être permise dans les eaux du barrage. Chaque année, des victimes sont recensées.
Aussi, les autorités se doivent de penser à mettre en place les infrastructures adéquates, telles que des piscines en mesure d’accueillir le flux des baigneurs qui se comptent par milliers durant la période des chaleurs.
L'expression > 24/07/07 > A. SEBAÂ
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