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Hier à 10h, les enseignants du technicum Barbar-Abdellah de Aïn-Bessem, à 25 km au sud-ouest de Bouira, ont observé un piquet de grève d’une heure pour protester contre les agissements d’un adjoint d’éducation. D’après une requête adressée au directeur de l’éducation et signée par 27 enseignants, il est fait état d’un comportement irresponsable d’un adjoint d’éducation envers une enseignante. Les faits qui se sont passés vers 10h et qui ont poussé les enseignants à observer une heure de grève, ne sont pas isolés, selon un enseignant qui s’est déplacé à notre bureau pour nous remettre la requête.
D’après lui, cet adjoint d’éducation, qui a outrepassé ses prérogatives en insultant l’enseignante et en l’humiliant devant ses élèves, n’en est pas à sa première bévue. Las des comportements de cet adjoint et face au silence des responsables du lycée, les enseignants ont décidé de réagir à leur manière, en observant un piquet de grève d’une heure et en s’adressant directement au directeur de l’éducation afin qu’il mette fin aux agissements de ce fonctionnaire en le mutant vers un autre établissement. Dans l’après-midi, nous avons appris que le direction de l’éducation a dépêché une commission d’enquête sur les lieux afin de faire la lumière sur cette affaire et prendre les décisions qui s’imposent.
Le soir d'Algérie > 30/01/08 > Y. Y.
Un homme âgé de 43 ans résidant à Aïn Bessem a été arrêté, samedi dernier, et mis sous mandat de dépôt pour les chefs d’inculpation de possession illégale de plusieurs passeports, fausse déclaration sur l’honneur et faux et usage de faux, alors que son complice, le dénommé T. R., 46 ans, natif de Aïn Bessem, et chef de service des passeports à la daïra de Aïn Bessem, également poursuivi, est laissé en liberté provisoire.
D’après les informations en notre possession, les faits remontent à quelques semaines lorsque K. M. a voulu renouveler son passeport prétextant un changement d’activité. L’enquête envoyée à la Sûreté de daïra de Aïn Bessem n’avait rien trouvé d’anormal chez cet individu qui possède une double nationalité. Sauf que l’année de la date de naissance, à savoir 1946, était quelque peu invisible ; chose qui attira les soupçons des policiers qui envoyèrent le dossier à la Sûreté de wilaya auprès d’une équipe technique spécialisée. Là, après analyse approfondie et le renversement de la date en 1964, il s’est avéré que K. M. existe et s’est fait délivré plusieurs passeports. D’abord au niveau de la daïra de Bouzaréah, où K.M. s’est fait délivrer un passeport en cours de validité jusqu’en 2011, puis à Sidi M’hamed, un autre passeport valable jusqu’en 2012, puis un troisième à Hussein Dey, valable jusqu’en 2011 et enfin un quatrième à Aïn Bessem valable jusqu’en 2011. Sans soulever de soupçons, la Sûreté de daïra renvoya l’enquête à la daïra en ne déclarant rien d’anormal. Quelques jours plus tard, des policiers se rendent à la daïra et demandent le passeport de K.M. Là, ils retrouvent la date de 1964 au lieu de 1946 comme indiqué dans le dossier qui leur a été envoyé. Ils procédèrent immédiatement à l’arrestation du chef de service des passeports, ainsi que du principal accusé. Lors de l’interrogatoire, ce dernier, qui avait pourtant établi une déclaration sur l’honneur au niveau de l’APC mentionnant qu’il n’avait jamais demandé de passeport ailleurs, a reconnu s’être fait délivrer plusieurs passeports mais a nié les avoir vendus à d’autres personnes, sans toutefois pouvoir les montrer. Mais la police est sûre que ces passeports ont été vendus à des qui les utilisent en changeant la photo. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Bessem, le principal accusé a été mis sous mandat de dépôt alors que le fonctionnaire de la daïra a été remis en liberté provisoire.
Le soir d'Algérie > 27/12/07 > Y. Y.
Un lieu propice au travail.
Après avoir été propice à la prière et au recueillement, l’endroit qui fut d’abord un lieu de culte, l’est tout autant pour le genre d’activité qui s’y développe aujourd’hui.
Et c’est un fait que ne contestera personne ; le calme et le silence qui règnent en ce lieu sont recherchés par les cohortes de lecteurs qui se présentent aux heures d’ouverture, avec la même ferveur que par l’armée de fidèles qui se pressaient à ses portes pour la messe du dimanche. On aura enfin deviné qu’il s’agit dans ce propos d’une église ; une église construite vers 1867 et la nef qui accueillait autrefois des catholiques par dizaines sert actuellement de salle de lecture avec au fond les rayonnages de livres. Cette paix et ce silence se trouvent renforcés par la tranquillité même d’un jardin où poussent toutes sortes de fleurs et de plantes grimpantes, avec ses allées rectilignes très bien entretenues. Pour le « pèlerin » fatigué des rumeurs du monde, une pergola offre son ombre et son banc en face de la flèche qui, transperçant la frondaison très dense des arbres, s’élance fièrement vers un ciel idéalement bleu. La ville des arcades, épanouie comme une rose au milieu des plaines des Arribs, Aïn Bessem a la réputation d’une agglomération accueillante très propre et très calme. C’est en ce lieu fortifié contre les bruits de l’extérieur que les étudiants, les lycéens et les collégiens fréquentent en quête d’autre nourriture spirituelle : la culture de l’esprit. La bibliothèque met à la disposition de ses 200 adhérents 2700 ouvrages. Cette richesse se répartit entre différents domaines de la connaissance : la littérature, la science, les jeux, etc. Cependant, malgré les nombreux dons qui affluent de toutes parts, les rayons de livres gagneraient à être mieux garnis afin de diversifier davantage les choix. Le mobilier, vétuste, a besoin d’être renouvelé. Et pour offrir un outil de travail indispensable, les autorités devraient songer à installer quelques micros. Ces modestes moyens n’empêchent pas Belkacem, le nouveau maître des lieux, d’ouvrir à 8h et de rester ouvert jusqu’à 18h, travaillant même le jeudi et le vendredi quand ses lecteurs l’exigent. Prenant à cœur son travail, il est là ce matin en l’absence de lecteurs. Il attend avec impatience la nouvelle bibliothèque dont le projet est annoncé mais qui ne pourra être lancé, hélas, qu’en 2008 convaincu qu’avec de nouveaux moyens, la ville se mettra à rayonner comme un astre.
El Watan > Edition du 9 octobre 2007 > Ali D.
Au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir.
Relevant de la daïra d’Aïn Bessem et distante à peine de 10 kilomètres du chef-lieu de la wilaya, Aïn El Hadjar, une commune située à l’ouest de Bouira, semble entièrement détachée du reste du monde. De part et d’autre de la RN18 reliant le chef-lieu de wilaya à la ville d’Aïn Bessem, on ne voit que de vieilles bâtisses, constructions délabrées et des bidonvilles. Son emplacement sur cet important axe routier, qui mène vers la ville d’Aïn Bessem et plus loin, à Berrouaghia dans la wilaya de Médéa, n’a eu, hélas, aucun effet positif pour son développement et son épanouissement sur tous les plans. Pour ainsi dire, sa situation géographique des plus envieuses ne l’a pas beaucoup aidée, voire ne lui a pas servi à grand-chose pour lui permettre d’accéder au rang des grandes communes, à l’image des autres localités de même envergure et jouissant du même statut. En effet, de par le trafic que connaît quotidiennement la RN18, l’une des plus fréquentées qui relie Bouira à plusieurs autres wilayas limitrophes telles que Médéa, M’Sila et Aïn Defla, et le nombre considérable de personnes en visite ou de passage à Ain-El-Hadjar, cette agglomération était censée devenir un grand centre urbain, voire même un carrefour en matière de commerce, de culture et d’échanges. Mais au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir. D’ailleurs, les étrangers qui empruntent cette route n’éprouvent aucun besoin de s’arrêter ou de garer leur véhicule, histoire pour s’approvisionner en nourriture ou en boissons fraîches.
Le village n’attire pas et ses commerces ouverts récemment n’affichent pas grand-chose du reste. En matière de développement, il faut souligner que cette commune accuse un retard considérables notamment en terme, d’équipements et d’infrastructures publics. En dehors du siège de l’APC, d’un collège, de l’unique mosquée, d’un bureau de poste datant de l’ère coloniale et deux ou trois immeubles d’habitation nouvellement érigés, la localité n’a absolument rien d’autre à offrir. Oh! si, il y a également un stade communal en tuf sur le bas-côté de la route, sans gradins, ni autre infrastructure allant avec. Et enfin, il ne faut pas omettre de citer le grand terrain vague situé sur la même ligne qui accueille chaque mercredi le marché des voitures. La bourgade ne possède même pas de centre de santé où les citoyens peuvent se soigner.
L’unique centre qui existait avant les années sanglantes du terrorisme a été confié aux groupes de légitime défense (GLD) qui s’y trouvent toujours. Cela étant, et comparativement aux autres collectivités locales bénéficiant du statut de chef-lieu de commune et issues du même découpage administratif, Aïn El Hadjar n’a pas réussi à se soustraire de sa configuration archaïque et son mode de vie dépassé et datant du lendemain de l’indépendance. Et bien que traversée par une voie très fréquentée où, à longueur de journée, règne une ambiance bon enfant en raison de ses multiples commerces, dynamique qui ne semble pas concerner cette localité qui donne une incroyable impression d’isolement et baignant même dans sa léthargie. Le déficit en foncier public est un autre handicap pour la municipalité de Aïn El Hadjar qui n’arrive pas à dégager de terrain ou une quelconque parcelle pour la réalisation de nouveaux édifices ou équipements publics.
La construction d’un immeuble d’habitation afin de répondre un tant soit peu au nombre en perpétuelle croissance des demandeurs de logement, contraint l’APC à grignoter par-ci, par-là sur la bordure de la route où peu d’espace reste à couvrir. Sur son territoire, la commune possède des terrains domaniaux en nombre suffisant mais qui servent de terrains d’assiette à des habitations précaires et des constructions illicites et dont les bénéficiaires ne possèdent aucun document d’acquisition ou acte de propriété.
Au même titre que beaucoup d’autres, ce genre de problème se pose pour les familles habitant tout au long de la route qui traverse la bourgade. Parmi elles, l’on dénombre sept familles vivant en communauté et dans des conditions précaires, au quartier Bengharabi Zohra. Celles-ci ne demandent qu’à être relogées dans des logements sociaux.
De son côté, la commune éprouve tout le mal du monde à répondre positivement à toutes les demandes de logement formulées dans le cadre du social. Initiée, il y a quelques années de cela, la formule LSP n’a pas trouvé preneur. Peu de gens sont des salariés, la majorité des citoyens sont pauvres et sans grandes ressources vivant de l’agriculture et de petits métiers. Comme partout ailleurs, à Aïn El Hadjar, le chômage bat son plein et le désoeuvrement fait subir les pires tourments aux jeunes et aux moins jeunes qui n’ont d’autre lieu où aller que de s’engouffrer dans le seul café qui existe quand ils ne sont pas face à la télévision.
Les week-ends, les jeunes peuvent prétendre à un semblant de changement s’il y a une équipe visiteuse qui vient affronter l’équipe locale ou en cas de programmation de rencontres inter-quartiers. Dans les deux cas, les jeunes et même les enfants sont sûrs de passer d’agréables moments en compagnie du ballon rond et de ses adeptes. Pour échapper à la morosité qui gangrène leur patelin, les habitants de Aïn El Hadjar animés sans doute par le désir de se retrouver dans une grande ville et aussi pour vaquer nécessairement à d’autres besoins, prennent chaque matin le transport public pour descendre cinq minutes après dans le centre-ville de Bouira. Ce geste est devenu presque machinal pour de nombreux habitants et notamment les jeunes de cette bourgade qui préfèrent passer toute leur journée dans le chef-lieu de la wilaya et ne rentrer qu’à la nuit tombante.
Ainsi, le nombre de plus en plus important de personnes qui prennent chaque matin les fourgons du transport public, a créé une crise en matière de transport.
En effet, aux étudiants, lycéens, travailleurs et aux autres citoyens ayant de solides motifs les obligeant à se rendre dans la ville de Bouira, se mêle une autre catégorie de citoyens formée essentiellement de jeunes désoeuvrés. Et, chaque jour que Dieu fait, tout ce beau monde se bouscule et joue du coude pour avoir une place dans le fourgon qui devra les mener vers la grande ville, symbole d’anonymat, de modernité, de culture et de toutes les belles choses qui emplissent la tête de chaque passager et manquent cruellement dans leur village d’adoption.
L'expression > 29/07/07 > A. SEBAÂ
En l’absence de piscines, cap sur le barrage Lakehal. Situé à quelques encablures seulement de la ville de Aïn Bessem, ses abords ne désemplissent pas en ces journées caniculaires. Bravant l’interdit, ces enfants, en mal de fraîcheur, font fi des dangers. L’essentiel est de «piquer» une tête. Pour dissuader ces «baigneurs du dimanche», les responsables ont pensé désigner quelques gardiens. Mais l’important flux fait que leur surveillance semble emportée par les «ressacs» qui écument les jours gris.
La grande bleue est derrière le lointain horizon. «A défaut de piscine, on vient ici. La plage, c’est loin et on ne peut pas y aller tous les jours alors le barrage, c’est tout près et on peut même y attraper de la carpe» dira un homme d’un certain âge rencontré le soir au bord de l’eau. 40° à l’ombre. La tentation est forte. Les moyens font défaut. Quête de fraîcheur.
Pour beaucoup, le barrage devient le lieu privilégié de repos et de détente. Les soucis quotidiens mis de côté. «Chaque soir, après le travail, je viens ici parfois avec mes deux enfants dans le but d’échapper au stress de la ville mais pas pour me baigner et je ne laisse pas mes enfants le faire. C’est profond et dangereux», explique un père de famille la cinquantaine bien entamée. Cela dit, et vu les risques que cela représente, en aucun cas la baignade ne peut être permise dans les eaux du barrage. Chaque année, des victimes sont recensées.
Aussi, les autorités se doivent de penser à mettre en place les infrastructures adéquates, telles que des piscines en mesure d’accueillir le flux des baigneurs qui se comptent par milliers durant la période des chaleurs.
L'expression > 24/07/07 > A. SEBAÂ
Hamzaouia club d’Ain Bessem Atones, les responsables du club !
L’échec du HCAB, qui est relégué en régionale II, semble avoir anéanti toute volonté chez les responsables du club bessami. C’est en tout cas ce qui ressort de la passivité, voire l’état atone, de la quasi-totalité des membres du bureau du club. Comme une espèce de dégoût ou d’incapacité à relever le défi. Ces derniers n’ont pas bougé le petit doigt pour essayer de rectifier le tir pour redonner au club les moyens de ce remettre sur rails. “Rien, absolument rien, n’est programmé pour la préparation d’avant-saison, nous dira un ancien dirigeant du club. Pire encore, alors que des équipes manifestent d’ores et déjà leur détermination en prévision de la prochaine saison, ici à Ain Bessem, c’est le calme plat comme si de rien n’était”.
Payez au moins les joueurs !
L’attente dure et perdure pour les joueurs du Hamzaouia. En effet, leur situation financière n’a pas été régularisée car leurs dus antérieurs, notamment la 2e tranche de la prime de signature, ne leur ont pas été versés jusqu’à ce jour. “Pourtant, nous dira l’un des joueurs en question, nous avons honoré notre contrat jusqu’à la fin de la saison contrairement à certains joueurs qui ont abandonné l’équipe lors de la phase aller”. Le comble dans cette “histoire” est que, dès la confirmation de la relégation du club à la R2, les responsables du club se font rares, très rares, fuyant le contact. C’est malheureux !
La passivité des autorités locales : l’autre facteur de l’échec bessami
Si les dirigeants du club ont une grande part dans le décompte finale catastrophique du HCAB, il n’en demeure pas moins que le principal pourvoyeur de fonds, les autorités locales, y est pour quelque chose. Si l’on s’en tient à ce qui se dit dans l’environnement sportif de la commune d’Ain Bessem, “ces autorités ont fermé les vannes lors des trois dernières saisons. Ce qui a provoqué une saignée au sein de l’effectif de l‘équipe senior. Les résultats sont catastrophiques.
La depeche de kabylie > 11/07/07 > B. Mechoub
La police judiciaire de la daïra de Aïn Bessem a mis la main sur plusieurs cadres du secteur de la formation professionnelle qui seraient impliqués dans une affaire de faux et usage de faux. Accusés de falsification de documents, en l’occurrence des attestations de travail établies au niveau du CFPA de Aïn Bessem signée par son ex-directeur H. M., au profit de la dénommée A. Z., âgée de 37 ans. D’autres prévenus sont poursuivis, à savoir H. M., 43 ans, chef de service de la formation professionnelle à la DFP, A. N., 53 ans, sous-directeur du personnel au centre universitaire de Bouira, S. M., 50 ans, directeur de l’annexe CFPA d’El Hachimia et Z. S. L., 59 ans, directeur du CFPA de Aïn Bessem. Après l’enquête préliminaire et à la demande du procureur de la République, les concernés ont été présentés devant le juge d’instruction qui a requis la liberté provisoire en attendant un complément d’enquête.
La nouvelle republique > 04-07-2007
Un serrurier de la ville a reconnu en l’assistante administrative, la personne qui avait fait le double des clefs du coffre-fort.
L’énigme du vol de 583 millions de centimes commis, il y a quelques jours, dans une usine de céramique privée à Aïn Bessem (25 kilomètres à l’ouest de Bouira), a fini par être élucidé, du moins en partie, avec l’arrestation de la principale accusée dans cette affaire. Ceci étant, l’enquête ouverte par la brigade de la police judiciaire de cette ville, n’est toujours pas close et on croit même savoir que les enquêteurs sont sur d’autres pistes qui risquent, dans les jours qui viennent, de mener à de nouvelles preuves impliquant d’autres personnes.
Le vol des 583 millions a eu lieu au niveau du coffre-fort de la direction de l’usine qui appartient à trois associés. Deux d’entre eux, les nommés A.A., 29 ans, et H.M., 37 ans, assument les fonctions de directeurs administratifs alors que le troisième associé A.M.H., 56 ans, est chargé, quant à lui, de gérer la manufacture de céramique.
Récemment, de retour de France où ils s’étaient rendus pour des motifs personnels, les deux directeurs de l’usine se sont vite aperçus qu’il manquait une bonne somme d’argent dans le coffre. Interrogé, le gérant principal, leur associé, seul à posséder les clefs du coffre pendant l’absence de ses coassociés, affirma que l’argent était bel et bien dans le coffre et que la veille il avait tout laissé en l’état. Chose qui amena les propriétaires de l’usine à aller déposer plainte pour retrouver l’argent disparu et le ou les coupable(s). Sur les lieux du vol, la police ne découvrit ni effraction ni empreinte étrangère au personnel employé. Au cours de leurs investigations, les éléments de la police ont réussi toutefois à recueillir les témoignages d’un serrurier de la ville lequel avait affirmé qu’une demoiselle s’est présentée chez lui pour faire les doubles d’un coffre-fort. Parmi les employées de l’usine, la fille répondant aux initiales S.S., âgée de 26 ans, fut tout de suite reconnue par le témoin, elle est assistante administrative chargée du personnel au sein de la fabrique. Présentée devant le procureur de la République près le tribunal d’Aïn Bessem, S.S., l’assistante administrative, a été placée sous mandat de dépôt. Le gérant de l’usine, K.H.M., qui est l’un des trois associés de l’usine a été mis, quant à lui, en liberté provisoire en attendant la suite de l’enquête. Le vol aurait-il été commis avec complicité et y aurait-il une ou plusieurs personnes impliquées dans cette affaire? Les éléments de la police chargés de cette enquête et les juges sont à pied d’oeuvre pour répondre à ces questions.
L'expression > 03/05/07 > Ali SEBAÂ
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