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Autoroute, logements, hydraulique… ..Le wali, qui en a recensé au moins 6 ou 7 parmi les 2363 projets inscrits pour une enveloppe de 500 milliards de dinars contre 88 projets inscrits pour 81 milliards dans le cadre des Hauts-Plateaux, n’a cessé de le marteler au théâtre communal au cours de son intervention qui a duré près de deux heures devant un parterre composé essentiellement d’élus, de notables, de représentants du mouvement associatif et des organisations de masse.
Ces 6 grands projets qui assureront l’autosuffisance, tout en mettant le chef-lieu de wilaya à moins d’une heure d’Alger, porte essentiellement sur les routes, les chemins de fer, les barrages, le bâtiment, l’énergie et le centre universitaire. Le projet d’autoroute Est-Ouest, qui traverse la wilaya de Bouira sur 101 km et qui comprend pour cette même wilaya, 3 tronçons : Lakhdaria-Bouira sur 33 km, Bouira-Adjiba 26 km et Adjiba-limite avec Bordj Bou Arréridj sur 16 km, une fois achevé, mettra, selon l’orateur, la ville de Bouira à moins d’une heure de la capitale, faisant d’elle une banlieue de cette dernière. L’enjeu est évidemment d’offrir aux opérateurs économiques d’autres wilayas, les conditions nécessaires à leur implantation chez nous, et, qu’Alger, confrontée au problème financier, ne peut leur présenter. Le projet, qui connaît une accélération intéressante dans la réalisation, permettra, en outre, de soulager la tension sur la RN5 induite par un trafic estimé à 40 000 véhicules par jour, et d’éliminer les points noirs signalés à hauteur d’Aomar et d’El Esnam. Alors que le tronçon de Lakhdaria-Bouira est à un taux d’achèvement de 98 %, que la livraison de la chaussée droite est prévue pour juin-juillet, le wali a tout particulièrement mis l’éclairage sur le viaduc — le plus grand ouvrage d’art d’Afrique et du tunnel géant de Aïn Chriki — dont le tube 2 reste à percer pour les deux tiers. De même, il fera remarquer qu’une solution à l’instabilité du sol constatée à hauteur de la commune de Aïn Turk où un glissement de terrain a affecté l’autoroute sur près de 100 m est en voie d’être trouvée. Alors que le 2e tronçon Bouira-Adjiba, lancé en 2005, (26 km) est en voie d’achèvement, le 3e qui prend fin à la limite avec Bordj Bou Arréridj sur un tronçon de 16 km, est confié à une entreprise chinoise qui en entreprendra prochainement la réalisation. « Cela permettra de sortir la wilaya de l’isolement dans lequel elle est confinée, et de constituer un pôle attractif pour les investisseurs à la recherche des meilleures conditions de travail », illustrera-t-il. Pour la voie ferroviaire, le wali fera savoir qu’il existe un grand projet de modernisation qui consiste en la construction d’une double voie qui permettra aux trains, circulant en sens inverse, de ne pas marquer de longs arrêts au niveau des gares, estimant à 20 minutes le temps que mettra un voyageur qui prend le train pour aller de Bouira à Alger. En plus, les trains qui seront mis en service fonctionneront à l’énergie électrique. « Ce qui leur conférera un caractère moins polluant tout en leur assurant une grande vitesse », assurera le conférencier. La proposition du wali est de réhabiliter l’ancienne voie qui allait, à l’époque coloniale, de Bouira vers M’lila en passant par Aïn Bessem et Sour El Ghozlane. Proposition soumise au ministère concerné, qui l’aurait trouvée digne d’intérêt. Là, le conférencier se fend d’un verset coranique sur l’eau pour montrer quelle importance Dieu accorde à cet élément qui procure la vie à toute chose. L’eau dont la pénurie est ressentie tout particulièrement à l’est (Ahnif, Adjiba, etc.), au sud (Bordj Khreis), à l’ouest (Aïn Bessam, Sour El Ghozlane), et au nord (Lakhdaria...).
Les ouvrages hydrauliques dans l’attente des adductions
A ce propos, le premier responsable de la wilaya vantera tout spécialement les deux plus grands ouvrages hydrauliques de la wilaya. Celui de Tilzdit, d’une capacité de 167 millions de m3, est achevé et n’attend que les installations d’adduction vers les 12 communes, à l’est de la wilaya. En attendant, l’eau du barrage est utilisée par les agriculteurs à des fins d’irrigation sans bourse déliée. Une enveloppe de 40 milliards pour chacune des 4 communes de M’chedellah a été débloquée par l’Etat pour amener l’eau dans ces communes à partir de la source Aberkane, dans le but de renforcer les capacités hydriques de Tilzdit. Le wali, qui est informé d’un projet de mise en bouteille de l’eau d’Aberkane, est catégorique : « On ne peut parler d’un tel projet qu’après la couverture en besoins de la population de cette denrée vitale. » Pour le barrage de Oued Lakhal, dont la capacité est estimée à 30 millions de mètres cubes, qui alimente en eau potable 3 daïras, en l’occurrence Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia, son contenu pourrait servir exclusivement à l’irrigation des plaines des Arribs qui s’étendent sur une superficie que le conférencier a estimée à 3200 ha. Pour l’heure, les périmètres irrigués ne vont pas plus loin que 320 ha. Certes, la production de la pomme de terre se pratique trois fois par an, mais le chef de l’exécutif invite la nombreuse assistance à se faire une idée du nombre de postes d’emploi qui seront créés le jour où l’eau ne servira plus qu’à l’irrigation, où en multipliant les 1400 travailleurs en exercice par 10. Cela ne pourra évidemment devenir possible que lorsque les stations d’épuration de Sour El Ghozlane dotées d’une enveloppe de 90 milliards, et celle de Bouira de 200 milliards entreront en service avec la station d’épuration de Lakhdaria et lors de la mise en eau du barrage de Koudiet Asserdoune, le 2e d’Algérie dont la capacité est estimée à 647 millions de mètres cubes. Après avoir souligné avec pertinence la forte dépendance des deux daïras, en l’occurrence Lakhdaria et Kadiria vis-à-vis de la nappe fleuviale alimentée fort capricieusement par les oueds Isser et Djemaâ, le wali annonce la fin du calvaire pour cette partie de la wilaya en plus d’autres communes limitrophes, à l’est (Tizi Ouzou), à l’ouest (Médéa) et au sud (M’sila). Ce sont en tout 18 communes qui bénéficieront de la distribution de l’eau à partir de ce barrage. Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia en seront également bénéficiaires. Alors, l’eau du barrage de oued Lakhal sera destinée entièrement à l’agriculture afin d’étendre encore plus les surfaces réservées aux maraîchages. Grâce aux trois stations d’épuration suscitées, les oueds seront également exploités à des fins d’arrosage, ce qui portera la superficie destinée aux cultures maraîchères à 7500 ha, à l’est de la wilaya.
El Watan > Ali D. > 9 mai 2007
Discours bref pour une échéance importante - Le secrétaire général du FLN, M. Belkhadem, a choisi la journée de vendredi qui est celle du marché hebdomadaire et la localité de Aïn Bessem pour entamer sa campagne électorale et celle de ses candidats dans la perspective des législatives du 17 mai prochain. Dans cette localité où ce parti a enregistré, au début du mois en cours, un grand nombre de contestataires par rapport à la liste qui a été établie par la direction du FLN, les responsables locaux des différentes kasmas ont mobilisé tous leurs partisans pour réussir la sortie du secrétaire général et essayer d'apaiser la colère de ceux qui ont été déçus de ne pas figurer sur la liste. En effet, comme l'a confirmé Mohamed Seghir Kara, tête de liste du FLN au niveau de la wilaya, des militants et des sympathisants sont venus des quatre coins de la région pour assister au meeting électoral qui a été programmé au niveau de la place des Martyrs de la ville de Aïn Bessem. Pour la circonstance, toutes les ruelles d'accès à cette place ont été fermées à la circulation par un dispositif d'agents de police et du service d'ordre composé de militants du parti. Aussi, en plus de la presse locale et des chaînes audiovisuelles nationales, nous avons constaté la présence de la chaîne satellitaire iranienne Al Allam pour la couverture de la rencontre ayant eu lieu devant des centaines de citoyens qui se sont rassemblés dès les premières heures de la matinée.
Après la prise de parole de l'ex-ministre candidat qui a voulu se présenter et donner l'impression qu'il n'y a pas d'indifférence des citoyens par rapport à l'échéance prochaine, le secrétaire général s'est approché du pupitre pour s'adresser à la foule, mais son discours de campagne a été des plus brefs, contrairement à l'attente de l'assistance.
En dix minutes, M. Belkhadem a appelé les électeurs à se présenter massivement aux urnes le jour du scrutin afin de choisir leurs représentants au niveau de l'APN, en axant son propos sur les réalisations du programme du Président et les décisions prises au cours de la dernière législature, telles que l'augmentation des salaires, le statut de la fonction publique et la réconciliation nationale. L'orateur a exhorté la population à renouveler sa confiance aux candidats du FLN «chevaliers du Front». Dans son message, le même responsable a indiqué que les élections du 17 mai prochain sont une étape importante dans l'édification du pays et qu'il est du devoir des citoyens de s'exprimer sur ce qui a été réalisé et de faire le choix entre les programmes et les hommes qui auront la charge de répondre à leurs aspirations. Notons qu'à la fin du meeting, plusieurs citoyens se sont approchés de Belkhadem pour lui faire part de leurs doléances et problèmes qui n'ont pas été réglés au niveau local. Par ailleurs, nous avons appris que, dans l'après-midi, le secrétaire général du FLN a visité le siège du directoire de campagne ouvert au niveau de la ville de Bouira, où il a rencontré des militants contestataires qui lui auraient remis une lettre pour expliquer leur position à l'égard de la liste des candidatures au niveau de la wilaya.
La Tribune> 28 Avril 2007> Nacer Haniche
Avant-hier, aux environs de 21h, au moment où les fidèles venaient de quitter les deux mosquées situées au centre-ville d’Aïn-Bessam, trois policiers qui étaient en faction devant la grande mosquée furent l’objet d’un attentat terroriste qui a fait deux morts et un blessé. Selon des informations concordantes, et en attendant les résultats de l’enquête ouverte par les services de la police judiciaire, l’attentat aurait été commis par deux terroristes.
Profitant du nombre impressionnant de personnes qui circulaient dans la rue, les deux terroristes armés de kalachnikovs n’ont eu aucune difficulté de se rapprocher de leurs victimes et tirer des rafales dans leur direction avant de récupérer leurs armes et prendre la fuite à bord d’un véhicule qui les attendait un peu plus loin, exploitant la panique indescriptible qui s’est emparée des passants. Hier, et tandis que les corps des deux défunts étaient transférés vers Alger pour autopsie, le troisième policier, qui avait survécu, était toujours hospitalisé à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, mais son état est jugé hors de danger. Pour rappel, cet attentat survient au moment où des contacts sont très avancés entre des groupes terroristes affiliés au GSPC, particulièrement ceux de la phalange El Farouk de Lakhdaria, qui compte une quarantaine d’éléments et dirigée par un certain Ahcène Bouchnak, et les services de sécurité en vue de leur éventuelle reddition à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale sur laquelle le peuple vient de se prononcer favorablement le 29 septembre dernier. L’attentat serait l’œuvre des irréductibles du GSPC qui avaient refusé l’offre de paix contenue dans cette charte.
Le soir d'Algérie > 18/10/2005 > H. M.
Près de la ferme Djouda, à quelque 3 km à l’est de Aïn-Bessem, une surprise désagréable attendait hier les éléments de la brigade de la gendarmerie de Aïn Bessem en patrouille : le corps sans vie d’un homme atteint de plusieurs coups de couteau. L’état de décomposition dans lequel se trouvait le cadavre a permis de situer approximativement la mort à trois jours, en attendant que le médecin
légiste précise l’heure exacte du décès. L’enquête ouverte à la suite de cette découverte macabre a permis, quant à elle, d’identifier le mort comme étant un éleveur de moutons de la région.
El watan > 08/08/2006
Des centaines d'élèves de Aïn Bessem devant le siège de la wilaya - Saisissant l’occasion de l’ouverture de la session de l’APW, et devant l’impasse dans laquelle s’est retrouvé le conflit opposant plusieurs villages de la commune de Aïn Bessem à la Direction de l’éducation, concernant l’envoi ou non de leurs élèves vers le nouveau CEM de Sidi Yahia, des parents d’élèves, accompagnés de leurs enfants, se sont déplacés hier en force vers le siège de la wilaya pour organiser un sit-in. Arborant des banderoles à travers lesquelles ils interpellent les responsables de la Direction de l’éducation et ceux de la wilaya, concernant la grève des élèves entamée depuis le 6 janvier dernier, les parents d’élèves, surexcités, exigeaient de voir le P/APW afin de lui exposer le problème et de lui trouver une solution. Une solution consistant dans l’immédiat à permettre au millier d’élèves grévistes des deux paliers de reprendre le chemin de l’école. Pour rappel, ce dimanche et d’après les représentants des parents d’élèves de ces villages, le directeur de l’éducation qui s’était déplacé en personne à Aïn Bessem a proposé une solution consistant en le maintien des filles internes à Aïn Bessem, et l’envoi de tous ceux qui étaient externes, garçons et filles, vers le nouveau CEM de Sidi Yahia. Une solution que les parents d’élèves avaient refusé catégoriquement en insistant sur leur exigence première, à savoir l’envoi de tous les élèves de leurs villages vers les deux CEM de Aïn Bessem, c’est-à-dire là où ils avaient entamé le premier trimestre. Après ce sit-in, le P/APW a accepté de recevoir une délégation à laquelle il a promis de tout faire pour convaincre les responsables de la DE de laisser les élèves poursuivre leurs études à Aïn Bessem, en attendant de trouver une solution définitive au problème. Dans l’après-midi, alors que les élèves sont rentrés chez eux, leurs parents étaient toujours sur les lieux, devant le siège de la wilaya, à attendre une solution qui puisse les soulager. D’après ces parents retrouvés sur place, avec la grève enclenchée depuis le 6 janvier dernier, le spectre d’une année blanche commence sérieusement à planer et l’entière responsabilité de ce pourrissement incombe aux responsables de la Direction de l’éducation. Pour rappel, le problème de ces villages a commencé lorsque, le 6 janvier dernier, de retour des vacances, plus de 600 élèves qui suivaient jusque-là leurs études au niveau des deux CEM situés dans la ville de Aïn Bessem furent refoulés par leurs directeurs en les orientant vers le nouveau CEM construit au village de Sidi Yahia, situé à l’extrémité nord -ouest de la commune. Immédiatement, les parents d’élèves de plusieurs villages se sont insurgés contre cette décision et ont refusé d’envoyer leurs enfants vers le nouveau CEM. Selon eux, les responsables qui avaient décidé la construction de ce nouveau CEM au village de Sidi Yahia n’avaient pas tenu compte de leurs réclamations faites en 2004. A l’époque, une commission chargée du choix des sites devant abriter le nouveau CEM avait choisi le village Ouled Brahim, situé au milieu de beaucoup d’autres villages, mais pour des raisons mystérieuses, le CEM fut construit à Sidi Yahia, un village très éloigné et situé dans un coin perdu, selon les parents d’élèves. Pour faire entendre leur voix, ces parents ont même associé leurs enfants du primaire à cette grève. Du coup, la Direction de l’éducation s’est retrouvée avec plus d’un millier d’élèves en grève illimitée depuis le 7 janvier 2007. Plus de quarante jours après le déclenchement de cette grève, les parents d’élèves qui avaient frappé à toutes les portes n’ont pas trouvé d’oreille attentive à leurs revendications ; des revendications plus que légitimes quand on sait que du point de vue pédagogique et même psychologique, un élève s'épanouit aisément quand, après le passage d’un palier à un autre, il se déplace de son village vers le chef-lieu de commune ou de daïra, en se retrouvant plongé dans un autre monde urbain et plus développé. Aussi, présentement, l’urgence est-elle de permettre aux élèves de poursuivre leurs études à Aïn Bessem, chef-lieu de daïra, mais entre-temps le ministre de l’Education devra envoyer une commission d’enquête pour déterminer les responsabilités de ceux qui avaient décidé la construction d’un collège à coups de milliards dans un patelin perdu et faisant fi même des recommandations d’une commission technique qui avaient choisi un meilleur site.
Le soir d'Algérie > 15/02/2007 > Y. Y.
A Aïn Bessam, devant le CEM Djoublat, une scène d’une atrocité insoutenable s’offrait hier à la vue des élèves, qui attendaient l’heure d’entrer, dont a été victime un de leurs camarades qui était attaché au portail d’entrée par une chaîne passée autour du cou et bouclée par deux cadenas.
Pour ajouter si possible à l’horreur de ce traitement inhumain, le bourreau de la victime lui faisait respirer un pot de peinture afin de la faire sombrer dans l’inconscient. Afin de tenir aussi à distance toute personne qui serait tentée de secourir le malheureux, âgé tout juste de 13 ans, son tourmenteur brandissait un couteau de boucher. Minutes interminables pendant lesquelles les quelque 2000 élèves - il y avait aussi ceux du CEM Djaâdi - ont dû sentir leur petit cœur s’arrêter. Enfin, deux professeurs sont arrivés et ont découvert la scène et se sont empressés d’aller chercher la police en laissant l’adolescent enchaîné au portail. Ils voulaient surtout ne rien déranger pour que l’enquête se fasse sur des faits précis et non sur ce qu’ils auront déposé. Quand la police est arrivée pour constater l’acte crapuleux, le jeune voyou âgé de 24 ans s’était déjà éclipsé. En guise de protestation contre cette forme de violence abjecte, les professeurs du CEM Djoublat ont décrété une demi-journée de grève. Elle l’avait fait l’année dernière pour dénoncer les conditions de sécurité déplorables régnant au sein de l’établissement. Le même voyou avait rendu déjà visite à l’établissement, insulté et menacé le surveillant général qui refusait de laisser regagner sa classe une élève de 2e année qui s’était absentée la veille et qu’il accompagnait sans être un parent à elle. L’explication fournit par l’un de ces deux professeurs qui ont vécu ce drame et qui se sont évertués à nous le faire revivre hier au CEM, était que la veille l’élève maltraité s’était disputé avec cette camarade de 2e année que le jeune voyou semblait protéger malgré tout. « Peut-être, supposait l’autre professeur, tenait-il en agissant de cette manière ignoble, à montrer qu’il est un vrai caïd ». Délivré par la police, le supplicié qui est en 1re année a été évacué vers l’hôpital. Il était traumatisé.
El Watan > 25 octobre 2005 > Ali D.
Dans la circonscription de Aïn Bessem, l’organisation pédagogique conçue pour l’enseignement du français à l’école primaire est au cœur d’une vive polémique.
Pour beaucoup d’entre eux que nous avons rencontrés hier dans la rue ou devant leurs classes, dénoncent le fait d’être chargé de 5 cours pour chaque enseignant ce qui constitue une tâche à laquelle il est humainement impossible de faire face. Nombre d’entre eux considèrent en effet qu’avec les péparations et les efforts qu’exigent le travail en classe avec 3 cours, c’est tout juste si l’instituteur arrive à s’acquitter de sa tâche avec assez de succès. « Au lieu d’alléger notre fardeau, se plaignait Rachid, un ancien instituteur, voilà qu’on nous accable avec un surcroît de travail. Et cela alors qu’on est en fin de carrière. » Pour Farida, une institutrice nouvellement reconvertie à l’enseignement du français : « Même avec toutes les bonnes volontés du monde, on n’y arriverait pas, car c’est une question de moyens (matériel pédagogique). Et où les trouver ? On a déjà de la peine à en réunir pour un cours, sans parler du reste. » « Il y a là deux poids deux mesures, s’insurgeait Aïssa, un autre ancien instituteur. Certains travaillent avec 3 cours alors que d’autres ont la lourde responsabilité d’en assumer 5. Conséquence : nous passons toute la journée à sauter d’une classe à l’autre avec des résultats nuls. » Et d’en appeler aux parents d’élèves pour faire quelque chose, puisqu’ « il y va de l’avenir de leurs enfants. » Une pétition signée par quelque 150 enseignants adressée au directeur de l’éducation et au représentant de l’association des parents d’élèves dénonce cette organisation pédagogique écrasante. Contacté par téléphone, un responsable de la DE nous déclarait tout ignorer de cette pétition.
El Watan > 26 octobre 2005 > Ali D.
Pour son amélioration, la ville de Aïn Bessam, chef-lieu de commune et de daïra à 25 km à l’ouest de Bouira, a bénéficié dans le cadre du programme de rattrapage d’une enveloppe de 15 milliards, selon son responsable que nous avons rencontré hier non loin de son bureau.
Selon le P/APC, ce formidable pactole servira au bitumage des cités 227, 260, 100 Logements LSP et 120 logements sociaux, à la cité Kermia, dont il reste à revêtir un partie laissée en plan. La cité Omar Mohamed et des 78 Logements figurent également dans ce projet. Dans la foulée, la commune a dégagé sur son propre budget une enveloppe de l’ordre de 5 milliards pour l’amélioration du centre de la ville. Ce grand projet, confié à l’entreprise Sotrarbo, a permis le revêtement en béton bitumeux (B.B) des artères principales comme les rues Mohamed Meghribi, Rabah Dermouche, Boualem Laloui, Mohamed Rezig ainsi que les petites ruelles. La même opération, qui prend également en compte les avaloirs, a profité aux cités Salah Arar composés de quelque 500 habitations et Ali Senouci comprenant 260 habitations. L’objectif est l’amélioration du cadre de vie du citoyen.
El Watan > Ali D. > 21 mars 2007
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