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On n’attirera jamais assez l’attention des automobilistes sur ce pont de l’autoroute Est-Ouest qui enjambe la RN 18, devenu l’un des points les plus noirs de la circulation routière de la wilaya.
Des accidents occasionnant morts et blessés sont enregistrés de façon quasi permanente. Ceux évités in extremis et qui pouvaient donner lieu à des bilans désastreux se signalent non pas une fois par jour mais dix fois même. On incrimine souvent l’excès de vitesse et l’imprudence des chauffards, mais depuis quelque temps on s’interroge beaucoup sur les normes de réalisation de cet ouvrage : on le trouve trop étroit pour un trafic aussi dense que celui de la RN 18 devenu presque d’égale importance que la RN 5 par le flux de véhicules qui y circulent chaque jour. On montre également du doigt la bretelle qui relie l’autoroute à la RN 18 : sans risque pour les automobilistes qui l’empruntent pour rentrer à Bouira, elle devient infiniment dangereuse pour ceux qui traversent la RN 18 pour aller à Aïn Bessem. D’où le reproche fait aux concepteurs de ce pont de n’avoir pas prévu deux autres bretelles, pour véhicules qui vont à Bouira et à Aïn Bessem sans avoir à traverser la RN 18 avec tous les risques que cela comporte. Les deux bretelles existantes ne le font que d’un côté. Une Mégane qui venait d’Alger vers Aïn Bessem a été percutée violemment avant-hier par un poids lourd. On parle d’un mort et de blessés. Plusieurs coups de fil donnés à l’hôpital de Bouira pour avoir le bilan de ce terrible accident n’ont jamais pu avoir le standard. Le préposé, malgré sa bonne volonté, n’a pu nous mettre en communication avec les services des urgences ou tout simplement avec le directeur qui assure la permanence. A croire que le vendredi, c’est le jour de repos même pour les hôpitaux ! En tout cas, la mort elle ne connaît pas de repos, et le pont qui enjambe la RN 18 est devenu un lieu de rendez-vous pour beaucoup d’automobilistes. Les accidents mortels sont devenus hallucinants comme celui qui s’est produit avant-hier vers 18h sur la RN 18 à hauteur du pont. Un camion qui arrivait par la bretelle avait percuté une Mégane venant de Aïn Bessam. Cet accident a coûté la vie aux deux occupants de la Mégane.
El Watan > A. D. > 18 octobre 2006
La lecture est un luxe que beaucoup de jeunes de Aïn Bessem ne peuvent se permettre. Non seulement le prix auquel le livre se vend aujourd’hui est élevé pour les modestes bourses, mais la lecture est une entreprise studieuse qui nécessite espace et tranquillité.
Il existe bien une bibliothèque aménagée dans l’ancienne église, mais les conditions de travail ne sont pas du tout du goût des jeunes lecteurs. Ils veulent un espace plus éclairé et plus adéquat. Il y a enfin les ouvrages qui par leur nombre très restreint et trop vieux ne répondent plus à l’attente de la jeunesse qui aspire à une lecture plus diversifiée et surtout plus propre à nourrir ses rêves. Ce jeune qui nous abordait hier dans une petite rue, à notre déplacement dans cette ville, ne semble pas comprendre qu’à l’heure où la ministre de la Culture forme le projet de doter chaque commune d’une bibliothèque, la daïra de Aïn Bessem qui compte plus de 60 000 habitants n’a pas une bibliothèque digne de ce nom. Son incompréhension est d’autant plus sincère qu’il nous fait remarquer que la ministre de la Culture est de Aïn Bessem. Une manière de lancer un appel en direction de Mme Toumi par la création d’une bibliothèque dans cette ville.
El Watan > Edition du 18 mars 2007 > Régions
Cette réclamation est d’autant plus légitime que l’équipe de football El Hamzaouia, qui évolue en régionale Une, reçoit ses adversaires au stade de Bir Ghbalou, une localité située à 9 km à l’ouest de Aïn Bessem.
Nos sources attribuent les piètres performances d’une formation naguère brillante à l’absence d’une structure sportive à la mesure de son ambition et de la qualité de jeu qu’elle développe. Celle existante, suite aux nombreuses dégradations qu’elle a subies avec le temps et à l’absence de toute commodité qu’elle affiche (non gazonnée et non pourvue de gradins), fait tout juste figure de terrain de proximité. On comprend dès lors l’irruption un peu brutale d’un important groupe de fans de l’équipe El Hamzaouia dans la maison de jeunes où le ministre de la Jeunesse et des Sports, en visite il y a quelques mois à Aïn Bessem, expliquait les différentes activités développées au sein de cette maison. Bien que le stade en question ne figura pas ce jour-là sur son agenda, le ministre fut contraint, sous la pression d’un groupe de jeunes en colère, de se rendre sur les lieux pour se rendre compte de la situation. Au regard de quoi, il a promis une importante enveloppe financière pour la réhabilitation de la structure sportive. Mais de l’avis même du P/APC de cette commune, à 15 km à l’ouest de Bouira, l’opération en question, dont il a estimé le coût entre 4 à 5 milliards de centimes, ne pourra être lancée avant 2007. Le responsable qui nous a reçus à son bureau n’a pas fourni plus de précisions concernant le jour et le mois. Pour reprendre sont terme, une telle opération permettra de donner au stade une dimension de quatrième génération, c’est-à-dire un stade moderne qui redorera le blason quelque peu terni de l’équipe. En revanche, l’opération qui vise à équiper ledit stade de tribunes – une des revendications du groupe de jeunes ayant interpellé Guidoum sur le stade – est en cours. Ayant nécessité une enveloppe de 500 millions de centimes pour la construction des gradins, elle est à un taux de réalisation estimé à 50% par le responsable de la commune. Mais celui fourni par nos sources, qui par SMS nous ont lancé un véritable SOS pour venir au secours du club qui évolue sur un stade qui n’est pas le sien quand il reçoit chez lui, est fort en deçà. Ce taux est de 38%. On comprend que la patience de ce club soit mise à rude épreuve.
El Watan > Ali D. > 2 décembre 2006
L’hôpital de Aïn Bessem est au centre, depuis quelques semaines, d’un scandale. Un chirurgien installé en février ou mars réclamait de certains patients qu’il opérait pourtant à l’hôpital le payement de ses honoraires !
Il exigeait d’eux entre deux et trois millions. Pour plus de discrétion, il choisissait toujours ses victimes parmi les ruraux. C’est ainsi que sept de ses victimes ont révélé avoir remis telle somme, telle date au praticien spécialiste pour le payer de ses services. D’autres, au nombre d’une vingtaine, ont fait savoir qu’ils avaient reçu les mêmes propositions, mais ayant refusé d’y accéder, le chirurgien n’avait pas insisté. L’enquête ouverte par la police au niveau de l’établissement hospitalier a permis de vérifier que les sommes versées au chirurgien par la « clientèle payante » ne figuraient pas sur le registre de comptabilité ! L’affaire menée rondement par les enquêteurs atterrira en septembre devant le parquet de Aïn Bessem. En attendant, les langues vont bon train.
El Watan > Ali D.> 24 août 2006
Au lycée Taleb Saâd, à Aïn Bessem, le choix du sujet de français en 2e année pour les compositions du premier trimestre a porté intégralement sur un article intitulé « Miralès, une dame au grand cœur », paru le 7 juin 2005 dans la page Régions d’El Watan.
Ce choix n’est pas seulement une marque de considération pour l’un des plus grands quotidiens francophones d’Algérie où à Aïn Bessem El Watan compte de nombreux et fidèles lecteurs, mais aussi et surtout un hommage joint à tant d’autres rendus à la mémoire de Miralès, venue s’établir à Aïn Bessem bien avant le déclenchement de la guerre de libération. Cette militante de la cause algérienne, qui s’est éteinte à un âge avancé l’été dernier, se recommande également aux souvenirs et au respect de ceux, grands et petits, riches ou pauvres, dont elle a partagé le quotidien fait de hauts et de bas, dans cette ville charmante plantée au milieu des plaines des Aribs. Le fait qu’elle ait ouvert un bar-restaurant, conservé jusqu’à son dernier souffle ses prénom et nom - Miralès Angel - n’y change rien pour les Bessemis. A leurs yeux, cette dame, aux idées larges et au grand cœur, s’est largement rachetée en acceptant de se convertir à l’Islam au dernier moment et en demandant à être enterrée au cimetière de ses frères et sœurs musulmans. En se rendant en masse au cimetière l’été dernier pour accompagner à sa dernière demeure l’amie, la sœur que fut pour eux Miralès, les Bessemis ont voulu témoigner de la considération dont jouissait auprès d’eux la dame française de son vivant. En donnant pour sujet à leurs élèves cet article d’El Watan qui a tenté de cerner la personnalité de cette femme admirable de bonté et de générosité, les professeurs du lycée Taleb Saâd ont tenu à faire revivre à travers ce personnage pittoresque un moment de l’histoire de leur ville à laquelle Miralès est intimement liée.
El Watan > Ali D. > 3 janvier 2006
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